Voitures volées : le FBI débarque au Sénégal

    Les  voitures volées constituent un marché florissant en Afrique et au Sénégal en particulier. Le trafic de  voitures volées qui semblait passer inaperçu, a pris une très grande envergure, c’est ce que tend à montrer l’intervention du FBI, qui a pris pour cible cette fois le Sénégal.

           

Le FBI s'installe au Sénégal pour enquêter sur le  voitures volées

Le trafic de voitures volées au Sénégal interpelle le FBI

L’affaire de véhicules volés qui semblait passée inaperçue, se montre sous un nouveau jour à travers l’intervention du FBI au Sénégal.

La police fédérale américaine a en effet débarqué au Sénégal pour des investigations.

Il semblerait que le Sénégal constitue un eldorado en Afrique de l’ouest pour les voitures volées.

           

Les Etats Unis prennent vraisemblablement cette affaire de voitures volées très au sérieux, c’est ce que tend à montrer cette intervention musclée.La police du pays de l’oncle Sam est prête à tout pour les retrouver quitte à remuer ciel et terre.

Et même la terre du Sénégal qui apparaît comme plaque tournante de ce réseau. L’objectif principal étant de retrouver les instigateurs de cette magouille plutôt lucrative.

            L’arrivée de la police fédérale américaine au Sénégal n’est pas le fruit du hasard.  Le Sénégal constitue le principal canal de transit des voitures volées, notamment des Etats-Unis, vers les autres pays.

            Le leader guinéen qui dirigeait le vaste réseau a bien été écroué par les éléments de la police américaine, après un séjour dans les cachots américains il a été jugé au courant du mois de septembre.

L’enquête du FBI vise encore à retrouver toutes les têtes impliquées dans le réseau. Qui compterait plusieurs acteurs soit environ 21 personnes pour plus 70 véhicules volés dont la valeur serait de près de 3 millions de dollars.

De surcroît, si le FBI a fait ses quartiers au Sénégal, il faut noter que de nombreux autres acteurs participent activement à cette enquête, c’est le cas de la douane américaine et même du procureur de New York. En tout cas, tout semble être mis en œuvre par les autorités américaines pour démanteler ce trafic qui coûte beaucoup à l’économie américaine.

Hervé Atangana.