Cacao : le festival du cacao au Cameroun

Le cacao, à l’honneur ces derniers temps, ne cesse de  faire parler de lui. Et le festival de cacao organisé à Yaoundé a donné, une fois de plus l’occasion aux acteurs de la filière de se faire connaitre au grand public.

Les cabosses de cacao

Le cacao à l’honneur au Festicacao à Yaounde

Beaucoup de personnes y étaient présentes et ont eu l’occasion de goûter aux différents produits fait avec le cacao et de ses sous-produits. En tout 75 personnes issues de différents pays et continents ont honoré de leur présence cette cérémonie dédiée au cacao.

Les visiteurs ont eu la joie de goûter au chocolat sous toutes ses formes, « chocolat fondant, à tartiner, à croquer, poudre de chocolat, du caramel de chocolat, et en fin des biscuits ». D’autres recettes encore telles que les boissons, des gâteaux fait à partir du chocolat pris comme matière première, ont été exposées.

Les produits de beauté fait à partir du cacao ont également été exposés; c’est ainsi que le public a fait connaissance avec le beurre de cacao, le savon, le lait de toilette sans oublier les masques pour la beauté du visage.

Les personnes souffrant de maladie telle que le diabète, les maladies cardio-vasculaires  pourraient aussi trouver du soulagement avec les produits fait à base de cacao, explique les exposants.

Le ministre du commerce, visiblement satisfait, a apprécié ce savoir-faire et le dynamisme dont font preuve les producteurs du cacao, ce qui a encouragé les acteurs de cette filière à aller de l’avant. Les professionnels et les artisans étaient comptés parmi les exposants.

De leurs avis, ce secteur est porteur et rentable mais le manque des moyens ne leur permet pas de travailler comme des professionnels. Pour que leur activité ne soit plus rudimentaire, une actrice de ce secteur affirme qu’il est opportun de s’équiper. « Il faut des équipements  adéquats pour assurer une meilleure transformation de nos produits et améliorer le conditionnement » a-t-elle ajouté.

Beaucoup de producteurs regrettent le manque de débouchés. Comment vont-ils écouler leurs produits ? L’un d’eux confie que « c’est pendant les événements comme celui-ci que nos petites industries profitent pour vendre ».

Vivement que le « festicacao » soit organisé régulièrement.

Mbou Sop Yann Cyrille