Réseaux sociaux : des publications ne génèrent

Cette étude devrait rassurer de nombreux community managers, et même de nombreux utilisateurs sur les réseaux sociaux. 99% des posts sur les réseaux sociaux ne génèrent aucun engagement, ou un engagement insignifiant. SocialFlow a réalisé une vaste étude sur le sujet. 1,6 million de publications ont été analysées. Seules les publications organiques (non-sponsorisées) ont été observées, sur trois réseaux sociaux majeurs : Facebook, Twitter et Google+. Le constat est sans appel.

Graphique de l'engagement sur les réseaux sociaux

Le graphique ci-dessus montre l’engagement obtenu par les publications analysées. On remarque qu’1% des publications génèrent une large majorité de l’engagement. Les 99% qui suivent ne génèrent aucun engagement ou un engagement presque insignifiant. L’engagement mesuré par SocialFlow prend en compte les interactions sociales (like, commentaire, partage, retweet, favoris, mention, +1, commentaire, partage), mais également les clics effectués sur les liens. Une bonne manière d’obtenir un chiffre d’engagement global, prenant aussi en compte les retombées en termes de trafic. Selon SocialFlow, il est très compliqué de « créer le buzz ». Les publications très engageantes semblent réservées à deux secteurs : les médias et le secteur du divertissement. Ce phénomène de la longue traîne n’est pas nouveau, mais il est particulièrement visible sur les médias sociaux.

SocialFlow s’est également penché sur le ratio impressions/engagement des publications sur les réseaux sociaux. Les 1,6 million de publications ont été vues par 361 millions d’internautes uniques et ont généré 1,45 milliard d’interactions, soit près de 1 000 clics et actions sociales par post. Le reach s’établit à environ 225 vues par publications. Les publications les plus populaires s’accaparant donc une large majorité des impressions et de l’engagement mesuré sur les réseaux sociaux.

L’étude SocialFlow pointe également du doigt l’efficacité de certains types de post, selon le secteur de l’entreprise. Ainsi, les publications en temps réel ou qui rebondissent sur l’actualité génèrent un engagement très fort pour les médias et le divertissement. En revanche, les secteurs de la technologie, de la vente au détail, de la mode, de la santé et des organismes à but non lucratif ont intérêt à éviter ce type de publications. Pour ces secteurs, l’important est d’étudier les performances de leurs actions pour ajuster la fréquence et repérer les plages optimales de publication sur les réseaux sociaux.

Par Thomas Coëffé du blog du modérateur