Venezuela : manifestation contre Nicolas Maduro
L’opposition vénézuélienne revendique depuis le matin du 02 Septembre dans les rues de Caracas au Venezuela, ils sont plus d’un million à marcher.
Des manifestations pacifiques au Venezuela
Plus d’un million de Vénézuélien sont dans les rues de Caracas, à titre de manifestations en faveur d’un referendum contre le président socialiste Nicolas Maduro. C’est l’une des plus grandes manifestations dans le pays depuis plus d’une décennie. Les motivations de cette marche sont nombreuses. Tant sociales, qu’économiques. Encore que le Venezuela fait face à une récession économique, due à son exploitation pétrolière qui à elle seule pourvoit des devises à 96%, connaît un grand effondrement. Hors mis le cas du pétrole, le secteur de la santé est tout aussi touché et même celui de la nutrition. Du point de vue politique, cette crise est postérieure à la victoire de l’opposition au municipale en 2015.
Tout de blanc vêtus et arborant les drapeaux jaunes, bleus et rouges du Venezuela, ainsi que de nombreuses pancartes sur lesquelles étaient mentionnée changement et/ou référendum.
« Soit on sort, soit on meurt de faim, le gouvernement ne nous fait plus peur » déclarait Ana Gonzalez pendant la manifestation.
Comme il fallait bien s’y attendre, la réaction des anti- chavistes a eu une réponse, en soutien au chef de l’État socialiste, une contre-manifestation s’est créée dans les rues de Caracas, bien que moins massive. Nicolas Maduro a affirmé devant une foule vêtue de rouge « aujourd’hui nous avons vaincu le coup d’État… ils ont échoué une nouvelle fois, la victoire est à nous » en estimant à 25.000 ou 30 000 les manifestants du camp opposé.
Toutefois jusqu’à présent la manifestation n’enregistre pas d’incident majeur, le pari lancé par l’opposition de faire de cette marche, une manifestation pacifique est réussie. Peut-être par crainte de représailles sécuritaires, disons que le Venezuela a connu des manifestations antigouvernementales en 2014 qui avaient fait plus de 40 morts. Mais malheureusement pour l’opposition, le calendrier électorale vénézuélien rend presque impossible l’organisation d’un référendum cette année.
Hervé Atangana
