L’émigration clandestine : un fléau mondial

 

les désastres de l'émigration clandestine

l’émigration clandestine

Ces deux dernières décennies, le monde assiste tous les jours à un phénomène récurrent qui préoccupe, à plus d’un titre les dirigeants: des vagues déferlantes de populations qui se déplacent vers l’inconnu.Il s’agit bien de l’émigration clandestine.Pour quel motif ?

Le fait de quitter son lieu d’habitation habituel pour un autre ne date pas d’aujourd’hui. L’exode rural était pratiqué depuis des temps anciens. Les jeunes en quête d’une vie meilleure quittaient leur village pour se rendre dans des villes où ils espéraient trouver le bonheur.

L’émigration, que nous pouvons qualifier de « macro exode rural » se fait aujourd’hui pour des raisons semblables. Les conditions de vie précaires et la pauvreté, qui caractérisent plusieurs villes dans le monde poussent les jeunes, voire des familles entières vivant dans des pays dits en voie de développement à porter leur dévolu sur les pays dits développés (eldorado, terre promise), fortement industrialisés à la recherche d’une vie meilleure ou, pensent-ils jouiront d’une vie paisible et satisfaisante.

Les émigrants obtiennent-ils toujours les résultats escomptés ? Les désillusions sont totales. Pour la plupart, les péripéties l’émigration commencent dès qu’ils franchissent le seuil de leurs portes.Le voyage en lui-même est périlleux précisons-le très périlleux, que ce soit par voie routière ou maritime. Beaucoup n’atteindront jamais l’inconnu vers lequel ils ont décidé de se diriger tête baissée. Nous assistons devant nos petits écrans, à une grande marée humaine qui se fait engloutir par les eaux de la mer chaque jour.

Pour ceux qui ont eu la joie de poser leurs pieds sur le sol étranger, leur bonheur est de courte durée puis se dissipe comme de la fumée.Le chômage qui touche tous les pays du monde les accueille tendrement les bras ouverts. Il faut parfois du temps pour s’adapter. Certains trouvent des emplois précaires. Beaucoup se réfugie dans « le plus vieux métier du monde ». Sans doute ceux que le bonheur a méprisés se demandent pourquoi avoir dépensé de si fortes sommes d’argent au péril de leur vie pour un travail catéchiste à l’étranger ? Ne parlons pas des familles séparées et de jeunes enfants abandonnés sans direction.

Le tribut est lourd. C’est le prix à payer pour la recherche d’une vie satisfaisante.

Yann Cyrille Mbou Sop