Violence en RDC : l’ONU tient le pouvoir pour responsable

  La situation de crise connue en RDC n’a pas laissé la communauté internationale indifférente, cependant les Nations unies rejettent la faute de cette crise sur le gouvernement congolais. La violence en RDC est plus que préoccupante.

          

La communauté internationale appelle à une fin de la violence en RDC

La violence en RDC inquiète la communauté internationale

  Faire la lumière sur cette affaire commence à être une réelle nécessité, c’est à ce titre que la haute commissaire adjointe aux droits de l’homme à l’Organisation des Nations Unies a demandé mercredi dernier qu’une enquête soit ouverte sur la vague de violences  suite aux manifestations en RD Congo.

Mais selon le ministre congolais de la justice, il n’y a pas de risque pour les élections présidentielles.

           

C’est dans le but d’éviter une accentuation de la crise qui sévit en RDC que Kate Gilmore, la haute commissaire adjointe aux droits de l’homme à l’ONU a fait une demande d’enquête pour l’établissement de la responsabilité des uns et des autres quant aux violences qui ont émaillé les récentes manifestations en RDC.

Elle a notamment déclaré lors d’une réunion à Genève qu’« une enquête indépendante, transparente et crédible est nécessaire pour traduire en justice les auteurs et les instigateurs des violences ».

            Cependant la réaction de l’ONU semble tout à fait logique et justifiée. Notons que les manifestations qui ont débuté les 19 et 20 septembre dernier ont fait un nombre important de victimes, si les chiffres sont différents pour les forces de l’ordre et l’opposition, il faut noter que le nombre de victimes de ces manifestations oscille entre 32 et 100. De quoi inquiéter les autorités.

La raison des manifestations est assez claire, c’est tout simplement le fruit d’une protestation par l’opposition quant à l’attitude du président en exercice, dont le départ est exigé par l’opposition d’ici décembre. Selon Kate Gilmore, le bilan est de 49 morts et plus de 125 blessés dont la source est la garde républicaine et la police.

En tout cas, le gouvernement qui est indexé par l’Organisation des Nations Unies a tenu à se défendre contre toute manœuvre anticonstitutionnelle. « je peux vous confirmer qu’il n’est pas question de violer la constitution »a déclaré Alexis Thambwe Mwamba, ministre congolais de la Justice et des droits de l’homme devant le conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations Unies à Genève et ajoutant que les élections présidentielles auront bien lieu à une date arrêtée par la coopération des organismes internationaux.

Hervé Atangana.