Georges Tron, son procès pour viols reporté sine die

Le procès pour viols de l’ex-secrétaire d’État Georges Tron a été ajourné vendredi par la cour d’assises de Seine-Saint-Denis, au terme d’une journée sous haute tension.

Georges Tron est accusé de viols

Report du procès de Georges Tron

Tensions, invectives, suspensions d’audience… Au bout de quatre jours, le procès de Georges Tron a tourné court vendredi, huit jours avant son terme. Il a en effet été reporté sine die.

Retour sur quatre jours d’audience chaotique dans un climat extrêmement tendu.

Mardi, à l’ouverture de son procès pour viols sur deux anciennes employées, le maire de Draveil (dans l’Essonne) et ex-secrétaire d’Etat à la Fonction publique a d’emblée dénoncé « un complot » piloté selon lui par deux élus FN.

Mais c’est bel et bien la journée de jeudi qui a cristallisé les tensions, notamment autour de l’interrogatoire des victimes présumées par le président de la cour d’assises de Bobigny.

C’est surtout le ton du juge Régis de Jorna qui a étonné de nombreux journalistes présents.

L’avocat de Virginie Faux, l’une des plaignantes, s’est lui aussi dit en pleine audience « très surpris » du ton de cet interrogatoire « qu’on dirait sorti des années 50, où on semble découvrir un phénomène connu depuis 1914 qui s’appelle la sidération ».

Justification de l’intéressé: « Mes interrogatoires déplaisent toujours, je suis là pour instruire à charge et à décharge, et poser des questions parfois désagréables » Deux mois après le scandale Weinstein et la campagne #balancetonporc, l’indignation s’empare rapidement de Twitter.

A ce contexte déjà tendu est venue s’ajouter, en plein procès, la diffusion d’un numéro contesté d’Envoyé spécial. Dans ce reportage, Virginie Faux, l’une des victimes présumées, témoigne face caméra pour la première fois.

Le reportage n’est pas contre-balancé par les arguments de la défense qui a refusé de de se prêter au jeu.  Les conseils de Georges Tron avaient demandé au … Lire la suite

Source : L’express