Chine : le premier satellite quantique

C’est une très grande avancée technologique pour la Chine que représente la mise en orbite du premier satellite quantique au monde. C’est comme frapper un grand coup dans l’industrie aéronautique. La capitale chinoise souhaiterait à travers ce satellite quantique, développer un système de communication chiffré et inviolable. Grâce à un investissement faramineux, l’empire du milieu devance donc ses principaux concurrents que sont le Japon et les États – Unis.

En Chine, le lancement d'un satellite quantique

Chine : le premier satellite quantique

 

Micuis , c’est le nom donné par les autorités aéronautiques chinoises au premier satellite quantique en orbite, en honneur à un célèbre scientifique chinois.

Le lancement s’est effectué mardi dernier dans le désert de Gobi, et l’événement montre l’importance qu’accorde la Chine à la communication quantique. Considéré comme le top en termes de communication. La communication quantique a une grande particularité : c’est son taux de sécurité. Elle est quasiment inviolable à la différence des méthodes classiques de transmission de données.Inspirée de la mécanique quantique, elle utilisera des photons lumineux pour transmettre les informations de manière instantanée, c’est tout simplement, communiquer à la vitesse de la lumière. La technologie exploitera les incroyables caractéristiques des photons.

Mes lesquelles ?

Selon les lois de la physique quantique, un photon ne peut ni être intercepté, ni être mesuré et encore moins être observé sans être altéré. Fascinant à mon avis. Cela représente un grand pas pour la Chine dans le domaine de la communication.

Après ce lancement, des tests sont déjà programmés. Le satellite tentera d’émettre un signal quantique entre la capitale Pékin et Urumqi, deux villes séparées de prêt de 2500 km. Un test qui nécessitera un positionnement ultra précis du satellite. Le responsable en chef du projet, l’ingénieur Wang Jianyu, a donné un aperçu de la précision de cette communication en expliquant que « ce sera comme lancer une pièce d’un avion à 100 km d’altitude, en espérant qu’elle vienne se loger dans la fente d’une tirelire cochon en rotation ». En cas de succès, Pékin voudrait lancer de nombreux autres satellites de ce genre avant 2030.

 

Hervé Atangana