Jean Louis Borloo : la fin de son imposture africaine

Jean Louis Borloo quitte l’Afrique. Après avoir sillonné l’Afrique en tous sens pour vendre son mirobolant  projet ” Energies pour l’Afrique”,  avoir été reçu quasiment comme un chef de l’Etat avec tous les honneurs attachés au représentant du Président Hollande, participé à tous les Sommets concernant l’écologie et l’Afrique, ”

Jean Louis Borloo était le ministre de l'energie de Sarkozy

Fin de l’aventure de Jean Louis Borloo en Afrique

Jean Louis l’Africain” avait suscité beaucoup de réserves sur la faisabilité d’un tel programme vendu avec le talent qu’on lui connaît.

L’élève doué d’Edgar Faure aura bien profité de la République durant ces deux années de voyages et de réceptions. Utilisant les avions de la République française, logé à grands frais dans les ambassades, visitant le terrain comme un touriste important,  ayant établi son camp de base à deux pas de l’Elysée grâce au président Hollande, JL Borloo a passé deux années exceptionnelles aux frais du contribuable français.

Ses rencontres amicales avec les pires dictateurs africains n’ont pas entamé sa profonde fibre humanitaire et ses élans pour la défense des droits de l’Homme.

Le développement du continent africain devra attendre car les vrais spécialistes et les organisations africaines ont lancé un autre projet plus conforme aux réalités africaines.

L’Initiative africaine pour les énergies renouvelables a donc été lancée sans le moindre regard sur les mirages de Jean Louis Borloo. Borloo et l’électricité en Afrique c’est fini.

L’Initiative africaine sur les énergies renouvelables (AREI) qui a été plébiscitée lors de la conférence mondiale sur le climat en 2015, où plusieurs pays, dont la France, ont promis 10 milliards de dollars (8,8 milliards d’euros) pour installer 10 gigawatts (GW) de capacités électriques supplémentaires sur le continent d’ici à 2020.
 Le projet, mûri au sein des institutions panafricaines et approuvé par le comité des chefs d’Etat africains sur le changement climatique, prévoit de porter à 300 GW d’ici 2030 la puissance des installations éoliennes, solaires, hydrauliques.

 Il est vrai aussi que le prochain président de la République sera certainement plus regardant sur les crédits alloués à l’ancien ministre d’Etat de Sarkozy.

Jean-Louis Borloo va donc désormais devoir se consacrer à une nouvelle cause philanthropique.

Source : MondAfrique