Dépakine : le médicament qui crée le scandale

Dépakine cause de malformations et autres

Dépakine : l’antiépileptique qui crée le scandale

De 2007 à 2014, 10.000 femmes auraient consommé la Dépakine. Le ministère la santé aurait caché cette information obtenue suite aux études de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de Santé (ANSM) et la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM). Vous vous demandez peut-être à quoi sert ce médicament.

La Dépakine est utilisée pour soigner l’épilepsie. Et la guérison est souvent le fruit de la symbiose de Dépakine et d’autres antiépileptiques. Il joue aussi un rôle préventif, puisqu’il prévient chez les enfants les convulsions liées à la fièvre. De ce qui précède, il ressort qu’il a à son actif plusieurs vertus. Mais d’où peut provenir le danger ?

Les études ont réussi à rendre manifestes les dangers liés à l’utilisation de la Dépakine. Il est susceptible de rendre les enfants difformes lorsque la mère l’utilise. Le risque de trouble comportemental  et du développement de l’enfant est très élevé.

Depuis l’autorisation de sa mise sur le marché il ya aujourd’hui 10 ans, les revers de son utilisation ne sont pas inconnues. Plusieurs femmes enceintes ignorent cependant ce qu’elle a à son passif. Les reproches sont faites aux fabricants de n’avoir pas indiqué ses risques dans la notice. Il est vrai que cela a été complété plus tard.

Les femmes ayant la capacité de procréer ne verront plus ce médicament dans leurs ordonnances, « sauf en cas d’inefficacité ou d’intolérance aux alternatives médicamenteuses » explique l’ANSM ; si c’est le cas, il est recommandé à ces femmes de prendre une contraception durant toute la période de son traitement.

Même si ce médicament a une partie obscure, il est utilisé en France pour le traitement d’environ 93.000 patients dont 80.000 sont capables de procréer. Même si une incertitude demeure sur le nombre de victimes, environ 450 cas de malformations congénitales et de fausses couches lui sont attribuables selon L’Igas (Inspection Générale des Affaires Sociales).

Mbou Sop Yann Cyrille