Twitter : suspension de 235 000 comptes

235 000, c’est nombre de comptes suspendus par le réseau social américain Twitter . Des comptes qui pour la majorité avaient trait à une menace terroriste et/ou qui promouvaient le terrorisme d’une manière ou d’une d’autre.

Twitter participe à la lutte contre le terrorisme

Twitter suspend des comptes pro terroristes

L’annonce relative à cet acte est tombée jeudi 18 août. Six mois de nettoyage du réseau social américain de toute menace terroriste. Une très bonne initiative au vu du fait que les terroristes emploient des moyens de propagande très variés  .Internet et les réseaux sociaux sont en tête de ces moyens. L’objectif annoncé étant de limiter, voir éradiquer toutes les publications faisant la promotion du terrorisme. Ces suspensions ne sont que la suite d’un processus entamé il ya plus de sept mois. Le total des comptes suspendus depuis le début du processus en mi-2015 est porté à 360 000.

Des règles antiterroristes rigoureuses. La politique du réseau social interdisant bien entendu des publications violentes et promouvant le terrorisme, ses dirigeants ont tenu, au vu du contexte sécuritaire actuel, d’appliquer cette mesure de suspension.

Bien qu’un peu morose au départ, le processus s’est intensifié depuis le début de l’année 2016. Twitter montre bien qu’il est à l’écoute des appels gouvernementaux visant à éradiquer la propagande islamiste d’internet et des réseaux sociaux.

Le Twitter a souligné dans une de ses publications jeudi, que les suspensions sont en hausse quotidienne de 80% comparé à l’an dernier, avec des pics antérieurs aux attaques terroristes de ces derniers mois.

Le réseau social reconnait encore que la route est longue, il a notamment déclaré que « nos efforts continuent d’avoir des résultats importants, y compris un déplacement de ce type d’activité en dehors de Twitter ».Un travail minutieux et acharné c’est ce à quoi sont confrontés les équipes du réseau social. Mais au travers de cela, le réseau affirme avoir amélioré le temps nécessaire pour appliquer les mesures de suspension des comptes signalés et même de limiter la durée d’activité de ces comptes.

L’objectif ici étant de limiter le nombre d’abonnés de ces comptes. Une base de données à cet effet permettrait aux utilisateurs suspendus de ne plus revenir immédiatement recréer un autre compte. C’est presque le même processus utilisé par Facebook, qui lui possède des outils spécifiques pour trouver des comptes liés à des actes pro-terroristes.

Hervé Atangana