OSIRIS-REX: la sonde en route vers un astéroïde

La course vers les étoiles n’est plus un mythe depuis belle lurette, mais il y a encore à découvrir dans le cosmos. Par exemple la composition des astéroïdes ou l’origine de la vie. Jeudi dernier, la Nasa  envoyait vers un astéroïde nommé ‘‘Bennu’’ la sonde Osiris Rex.

<em>Osiris-rex va étudier l'astéroïde "Bennu"</em>

La sonde Osiris-rex

Pour un retour programmée en 2023, la sonde Osiris Rex a pris le chemin des étoiles depuis une base de lancement en Floride aux États-Unis, le 08 septembre dernier en destination de l’astéroïde ‘‘Bennu’’, l’objectif étant de l’étudier et d’apporter des informations sur sa composition.

            La mission d’Osiris-rex est de s’approcher au maximum de l’astéroïde ‘‘Bennu’’, pour le scruter en profondeur. Le rendez-vous entre les deux astres est prévu pour 2018. La mission d’Osirix-Rex fait suite à celle de la sonde Rosetta, mais elle présente deux particularités. Contrairement à la sonde Rosetta, le corps céleste qui sera étudié n’est pas une comète mais un astéroïde. Rosetta aura permis de savoir que les océans du globe n’ont pas été généré par la comète Tchouri qu’elle a étudié, d’où l’idée des astronautes de porter leurs études sur l’origine de l’eau par les astéroïdes.

            Autre spécificité, la mission Osiris-rex a pour objectif de ramener sur terre quelques grammes intacts de la poussière de l’astéroïde. Les chercheurs de la Nasa ont l’espoir de trouver dans les produits de la mission les briques de molécules pré-biotiques organiques, pouvant être à l’origine de la vie.

            Les résultats de cette mission pourraient présenter une aubaine pour de nombreuses entreprises, notamment les entreprises spatiales qui pourraient voir dans ces résultats l’opportunité de se lancer dans une exploitation minières des astéroïdes.

‘‘Bennu’’, l’astéroïde visé par Osiris-rex contiendrait sans doute des éléments inchangés depuis sa formation. Découvert en 1999, ce dernier fait un diamètre de 500 environ, une étude intéressante de la trajectoire de l’astéroïde présente un risque de collision avec la terre dans 166 ans.

Hervé Atangana