Niger : MNSD-Nassara dans la majorité

Le Niger vient de connaitre un important chamboulement dans sa scène politique. C’est par un avis positif donné par son bureau politique, que le MNSD-Nassara quitte l’opposition nigérienne pour rejoindre la majorité présidentielle. Occupant le 3ème rang des partis politiques les plus influents du Niger, le MNSD ( Mouvement National pour la Société du Développement) a répondu favorablement à l’appel du président de la République pour la formation un gouvernement unique.

Le Niger adopte un gouvernement d'union nationale

Seini Oumarou accepte d’entrer dans le gouvernement d’union national au Niger

C’est par consensus que les dirigeants du MNSD ont accepté de rejoindre la majorité présidentielle au Niger.

La décision vient donc bien du bureau politique du parti, cette décision a été prise après plusieurs heures de discussion entre les dirigeants des différents partis.

Le MNSD-Nassara se rend donc bel et bien vers un gouvernement d’union nationale. Le secrétaire général du parti, Kadri Tidjani s’est exprimé sur RFI au sujet de cette décision, en déclarant que « le bureau politique a par la même occasion donné des responsabilités au président du parti pour qu’il comprenne les démarches utiles en vue de concrétiser la volonté du parti de participer à la gestion du pouvoir d’État en mettant en avant les intérêts supérieurs de notre pays ». Démocratiquement, la décision aurait été prise par vote à la majorité absolue. Il est à noter que les opposants à cette décision n’ont pas caché leur mécontentement, notamment Damagaria Ibrahim, qui est membre du bureau politique national du MNSD pour la région de Maradi.

Selon RFI, le MNSD-Nassara aurait plusieurs fois déjà été amené à prendre de telle décision, il faut dire que le parti avait déjà été divisé une fois à cause de la décision ou non d’une participation à un gouvernement d’union nationale et ce, pendant le premier mandat du président nigérien Mahamadou Issoufou. De nombreux membres du bureau politique national avaient quitté le parti. Encore que les faits interviennent après l’entame d’un nouveau mandat par Mahamadou Issoufou.

Source : RFI

Hervé Atangana