Ibrima Solo Krumah, opposant gambien meurt en détention
Des sources indiquent que le membre de l’opposition du nom de Ibrima Solo Krumah a été arrêté et été tué. La diplomatie américaine a particulièrement été affectée par cette information et a encouragé les autorités gambiennes à exempter « tous les prisonniers politiques ».
Un dirigeant du parti, Dembo Bojang a expliqué que le 22 août, ils se sont rendus à la morgue pour vérifier qu’Ibrima Solo Krummah est effectivement mort. Le parti demande à cet effet qu’une autopsie soit faite avant l’inhumation.
Jusqu’au 23 août dernier, ni les membres de sa famille, ni le parti n’avaient reçu la notification effective et officielle de sa mort. L’UDP avoue avoir appris par des sources non officielles que le défunt Ibrima Solo Krumah avait été hospitalisé le 8 août, opéré 11 jours plus tard et décédé le 20 août.Les organisations ayant pour principale mission la protection des droits de l’Homme révèlent par ailleurs qu’une trentaine de personnes ont aussi été retenus le 9 mai par la Haute Cour de Banjul.
Ces personnes s’insurgeaient contre la détention d’une cinquantaine de personnes et furent finalement inculpées en raison des manifestations organisées les 14 et 16 Avril.
Mr Ousainou Darboue ainsi que d’autres accusés ont été condamnés le 20 juillet à trois mois de prison. Le département d’État américain dit être « profondément inquiet par la mort du membre de l’opposition gambienne Ibrima Solo Krummah, qui serait décédé le 20 août en détention », et ajoute qu’il est déconcerté par les traitements inadéquats pratiqués par le gouvernement gambien.
Washington souhaite que le traitement des prisonniers soit humanisé et encourage le relâchement des prisonniers politiques, ceux arrêtés lors des manifestations du printemps inclus.
C’est dans tout cet écosystème tumultueux que le président au pouvoir depuis déjà près de 22 ans souhaite de nouveau se présenter aux élections présidentielles qui auront lieu en décembre prochain.
Mbou Sop Yann Cyrille