Jean Ping a expliqué le non recomptage des voix en Côte d’Ivoire en 2010

Arrivé perdant lors des élections présidentielles gabonaises, Jean Ping s’est vu confronté un incident du même genre qui avait vu son intervention.

<em>Jean Ping explique l'élection de 2010</em>

Jean Ping,leader de l’opposition

C’est le cas des élections présidentielles de 2010 la Côte d’Ivoire qui avait vu Alassane Ouattara investi au pouvoir exécutif, devant Laurent Gbagbo.

            Au coude à coude lors de proclamation des résultats du scrutin présidentiel du 28 août dernier, Jean Ping leader de l’opposition gabonaise s’est vu devancer par le candidat sortant de quelque 5.000 voix.

Un échec apparemment mal digéré par l’ancien président de l’Union africaine. Toutefois selon ce dernier, et concernant le cas de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, l’Organisation des Nation Unies et la CEDEAO avait reconnu lors d’une interview accordée à l’Oeil d’Afrique, que la victoire au scrutin revenait à son opposant Alassane Ouattara, et l’organisation dont il était alors responsable avait juste emboité le pas.

Au sujet du cas de la Côte d’Ivoire en 2010, « pour le cas Laurent Gbagbo il faut noter que l’Union africaine n’est pas une organisation supranationale » a déclaré Jean Ping. C’est dire que, les décisions qui sont prises au sein de l’organisation, sont au-dessus des lois des États membres. Cependant, l’exécutif de l’Union africain est exercé par un chef d’Etat en exercice, Jean Ping ajoute que « la commission de l’Union africaine ne fait qu’exécuter les décisions du chef de l’État ».

Ainsi, cet éclairci intervient en réponse à une vague de reproches des médias et des internautes, pour la majeure partie, partisans de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo qui ont fortement réfuté l’hypothèse d’un recomptage, accusant Jean Ping d’avoir été contre cette procédure dans le cas de la Côte d’Ivoire.

Mais il faut préciser que l’Union africaine à l’époque dans cette prise de décision, emboîtait juste les pas d’autres institutions notamment la CEDEAO, pour reconnaître Ouattara comme gagnant du scrutin. Pour Jean Ping rien n’est à reprocher à l’Union africaine.

Source : Oeildafrique.com

Hervé Atangana