Musique contemporaine et éthique : deux extrêmes
La musique contemporaine engendre certaines dérives. De plus en plus dans notre société, la musique produite n’est plus celle qui prônait des valeurs morales et véhiculait des messages qui accompagnaient l’éducation et interpellaient la société. Désormais, nous assistons à une débandade et une liberté démesurée dans les messages de la musique contemporaine produite qui sont totalement contraires à la déontologie des vertus morales. Que s’est-il passé ?
La musique contemporaine incite la violence
Cette tendance qui veut s’imposer dans nos mœurs comme une norme n’est pas un phénomène nouveau. En réalité, la musique contemporaine qui véhicule des messages qui sont à l’opposé de ce qui est louable et vertueux a pris des proportions démesurées avec le laisser faire des autorités en charge.Il faut peut-être approfondir l’analyse.En effet, on peut observer ceci.
D’un côté, le système et les lois mis en place prônent l’éthique pour le développement et l’accroissement du capital humain. De l’autre, ce sont ces mêmes lois qui favorisent l’émergence des musiques de toute forme.Et bien sûr les musiques et clips les plus osés, sans censure aucune.
Dans cette mouvance, l’on ne peut s’attendre à autres choses que du désordre et de l’incivisme. De plus, cette opposition ou choc de pensées engendre des comportements violents et des actes pervers qui poussent la tranche juvénile à adopter des positions et des attitudes qui remettent en cause le devenir de la nation.
Ils s’oublient, et oublient que les enjeux que représentent leur existence sont extrêmement importants.À quoi s’en tenir ? Est-ce la légèreté dans l’application des règles morales ou la déroute de la musique contemporaine ?
Il faut revenir aux valeurs constructives et valorisantes. La libéralisation et l’encouragement du développement artistique ne doit pas laisser libre cours à toutes formes de désirs mais, prône plutôt la créativité et le respect des valeurs et procédures morales.Il est essentiel de faire ce qu’il faut sans heurter les moeurs.
Kévin Djinsu
