Terrorisme : France et Allemagne, les cibles

Condamnation des actions du terrorisme

La tristesse en France engendrée par le terrorisme

La France et l’Allemagne deux pays voisins, mais bien plus. En l’espace de deux semaines, les français et les allemands ont été touchés par plusieurs vagues d’actions de terrorisme et d’attentats, notamment dans les villes de Nice le 14 juillet, de Munich le 18 juillet, d’Ansbach le 25 juillet  et dans une église de Saint-Etienne-du-Rouvray près de la ville de Rouen en France hier 26 juillet.

Des faits qui commencent à devenir de plus en plus anodin mais dont la négligence serait une erreur fatale pour tous les Etats européens intègres. Si on a l’habitude d’être informer sur des attentats dans des villes d’Orient, la surprise est d’autant plus grande que ce sont des pays d’Europe centrale qui font les frais du terrorisme.De surcroit la France et l’Allemagne. Frappés plus de trois fois en moins de deux semaine, l’alerte est maximale dans ces deux états.

Si les français sont exaspérés ces derniers jours, c’est évidement avec de très bonnes raisons. Encore des victimes dans les hôpitaux et des cercueils à conduire vers les cimetières, c’est ce à quoi ressemble leur quotidien de ces deux dernières semaines. Encore plus que ces derniers ont été frappés en plein jour de fête nationale. Le 14 juillet, alors que cet événement de terrorisme, s’est produit à une promenade anglaise. De simple fait, le Tunisien Mohamed Lahouej Bouhlel a surement très bien choisi son jour pour entrer dans l’histoire de la France. Napoléon lui y est entré à cheval, mais c’est dans un camion de livraison de glace que le Tunisien lui a choisi d’y entrer. Une entrée qui n’a pas manquer de marquer des âmes de la ville niçoise, car celui-ci, dans son passage emporte avec lui 84 âmes et blesse plus de 280 personnes avant d’être stoppé par les forces de police.Un carnage, c’est bien le terme adéquat pour qualifier ce phénomène.

Mais ça n’en fini pas, comme quoi il faut marquer le coup, c’est dans une église près de la ville de Rouen que la suite du terrorisme a lieu. Douze jours, c’est le temps mis pour remettre les Français en alerte. Deux islamistes prennent des otages dans une église et égorgent le prêtre en blessant grièvement un paroissien. De quoi marquer l’âme des fidèles qui étaient présents. Mais dans ce contexte d’insécurité permanente qui s’instaure dû au terrorisme, comment réagir ? Le Président de la république n’a donc pas manqué de venir sur les lieux du drame, constat effroyable. Le danger est donc permanent et ajouterait-on même omniscient.François Hollande déclare à la fin de son interview le 26 juillet « les français doivent savoir qu’ils sont menacés, mais leur force reste leur cohésion » on s’en tiendra à ces propos.Encore plus, le danger vient de l’Etat Islamique, qui a revendiqué les deux attaques.

Du coté de l’Allemagne c’est quasiment le même phénomène, à part que les pertes sont moindres. Le 18 juillet dernier, c’est un adolescent de qui fait trembler le pays d’Hitler. Mais cette fois dans un train en Bavière.À l’aide d’une hache, le migrant pakistanais de 17ans agresse les passagers. Il blesse grièvement 4 personnes et une légèrement, avant d’être neutralisé et abattu par les forces de l’ordre.À peine sept jours après, c’est le tour d’un refugié syrien de se faire exploser dans un festival dans la ville de Ansbach en blessant cette fois 15 personnes.

La France et l’Allemagne s’avèrent donc être les cibles actuelles des terroristes, après petite réflexion, on se demande bien qui suivra ? Bien sûr en espérant que ce soit la fin. Mais dans un contexte pareil, il ne faudrait donc pas quitter des yeux tous les autres événements récents dans le monde, la mutinerie du Japon ou encore les attentats dans le Moyen-Orient. On n’est peut être pas encore à la fin de cette agitation meurtrière.

Hervé Atangana