Nicolas Sarkozy à NKM : Tu commences

 

Les rapports entre Nicolas Sarkozy et Nathalie Kosciusco-Morizet sont de plus en plus tendus. Le nouveau président de l’UMP et sa Vice-Présidente ne sont pas d’accord sur la nomination à la Direction de l’UMP de Guillaume Peltier et Geoffroy Didier, les deux co-fondateurs de la Droite forte.

NKM Nicolas Sarkozy

Sarkozy

D’après le « Canard enchaîné » la députée a menacé Nicolas Sarkozy de claquer la porte si ce dernier nommait Guillaume Peltier.

« Tu commences à m’emmerder ! », lui aurait répondu le nouveau président de l’UMP.

« Je déteste les fascites », aurait rétorqué NKM.

La guerre des chefs à l’UMP est loin d’être terminée.

Pourtant elle n’en démérite pas moins.NKM,Nathalie Kosciusko-Morizet, née le 14 mai 1973 dans le 15ᵉ arrondissement de Paris, est une femme politique française.Elle intègre le ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie comme agent contractuel à la direction de la prévision, puis elle devient conseillère commerciale responsable de la cellule Environnement à la sous-direction de la politique commerciale et de l’OMC au secrétariat d’État au Commerce extérieur. Elle devient ensuite chargée de mission auprès du directeur de la stratégie d’Alstom, membre de la fondation Concorde et participe à un groupe de travail de réflexion chargé de préparer le programme présidentiel de Jacques Chirac en vue de l’élection présidentielle de 2002. En 2002 elle prend la fonction de conseillère technique en Écologie et Développement durable auprès du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, après  secrétaire d’État chargée du Développement durable et directrice adjointe de cabinet de Roselyne Bachelot, ministre de l’Écologie. Elle signe à cette époque des articles sur la fiscalité verte dans Les Échos et Les Cahiers des amis de Jacques Chirac sous le pseudonyme de « Nathalie Dumartray », étant tenue au devoir de réserve en vertu de son statut de haut-fonctionnaire. Elle démissionne de la fonction publique en mars 2015 pour « ne pas avoir de filets de sécurité en cas d’échec en politique ».