Gambie, maintien du pays de la CPI

Sous la présidence de Yahya Jammeh, la Gambie a entamé une procédure de sortie de la Cour Pénale Internationale (CPI) en novembre 2016. Adama Barrow, le nouveau président du pays a procédé à un retournement de situation. Il a saisi l’ONU afin de l’informer que la Gambie resterait un membre de la CPI.

La Gambie reste un Etat-partie du traité de Rome instituant la CPi

La Gambie annule sa sortie de la CPI

En 2016, la Gambie annonçait se retirer de la CPI, une décision historique et lourde de conséquences.

Aujourd’hui avec l’investiture du nouveau président Adama Barrow, cette décision semble lointaine car les nouvelles autorités gambiennes souhaitent rester membre de la juridiction pénale internationale.

Durant sa campagne présidentielle, Adama Barrow avait  promis d’intégrer à nouveau le pays au sein de la CPI. Promesse tenue pour le nouvel exécutif gambien qui a annoncé à la télévision publique l’interruption de la procédure amorcée par Yahya Jammeh.

Le communiqué énonçait clairement que « Le gouvernement gambien a informé le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, en sa qualité de dépositaire du statut de Rome (instituant la CPI), de sa décision d’interrompre le processus de retrait de cette organisation… ».

Le communiqué indiquait également qu’Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU considère la Gambie comme un Etat-partie du statut de Rome et de ce fait est tenue de remplir ses obligations concernant la « promotion des droits humains, la démocratie, la bonne gouvernance et le respect de l’Etat de droit ».

Ce changement de situation n’est pas sans coïncidence avec l’investiture d’Adama Barrow. Cependant sa prise de fonction a été quelque peu compliquée, dû au fait que son prédécesseur avait des réticences à quitter le pouvoir.  Yahya Jammeh qui était au pouvoir depuis 22 ans, a fini par céder le pouvoir à Adama Barrow après de longs efforts diplomatiques et une forte pression de la communauté internationale.