Economie de l’Afrique du Sud : la première économie africaine peine

La situation de l’Economie de l’Afrique du Sud est plus qu’inquiétante. De retour à la première place des économies africaines après la récession du Nigeria, l’Afrique du sud éprouve beaucoup de peine à tenir sa position.         

L' Economie de l'Afrique du Sud est la première économie en Afrique

L’ Economie de l’Afrique du Sud peine à se stabiliser

Une situation dans laquelle l’Afrique du sud risque une nouvelle dégradation de sa note de souveraineté.

Une situation qui fait suite à l’annonce par le parquet national sud-africain de la poursuite pour fraude de Pravin Gordhan, ministre des finances.

Un problème dont certains semblent très bien connaître les origines, Jacob Zuma figure ainsi parmi les plus grands responsables de cette crise, considéré comme une charge virulente et publique.

Selon Sipho Pityana dans une de ses déclarations le 5 octobre dernier devant un groupe d’investisseurs lors du salon des mines à Johannesburg, « alors que le débat sur la captation des ressources de l’Etat fait rage et que la corruption augmente, nous avons un président qui, au mieux, ne fait rien, au pire est à la racine de ce problème ».

Une déclaration ovationnée par le Président Directeur Général d’AngloGold Ashanti.

En 2011, L’Afrique du sud, représentant économique du continent noir avait rejoint les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine) en 2011, considéré comme un nain économique par nos confrères du Monde, l’Afrique du sud avait obtenu cette place grâce à son statut en Afrique, mais un statut que ce dernier peine  fortement à assumer aujourd’hui.

    Si Jacob Zuma a eu un franc succès après sa réélection en 2014, il faut dire que les différents scandales dans lesquels il se trouve impliqué à ce jour n’arrangent en rien sa situation, en plus de celle de la nation dont il est à la tête et dont il ne peut masquer son bilan économique déjà mitigé.

Corruption, manifestations, l’Afrique du sud est au plus mal. Une situation qui a d’importantes répercussions sur l’économie du pays, dirigée elle-même par des individus visant vraisemblablement leurs intérêts personnels.

C’est donc des BRICS très affaiblis qui seront accueillies par l’Inde pour le sommet de BRICS.

Hervé Atangana.