Cacao – Cameroun: les jeunes prennent la relève.

La production du cacao se renouvelle – KalaraNet.com – Août 2016

Les jeunes se mettent au travail de valorisation du cacao – KalaraNet.com – Août 2016

Le tout premier forum international baptisé « New Géneration » qui s’est tenu à Yaoundé du 8 au 9 août a vu la participation d’environ 100 jeunes qui se sont engagés dans la production du cacao. Durant deux jours, ces cultivateurs de cacao qui comptaient aussi des femmes, ont pris des engagements pour profiter des avantages qu’on pourrait avoir en s’intéressant à ce type de culture.

Quatre ans ont suffi pour que ces jeunes qui ont embrassé la filière cacao acquièrent des capacités pour voler de leurs propres ailes, ceci grâce à l’appui du Conseil Interprofessionnel du Cacao et du Café (CICC). Ces jeunes qui ont pris la décision de faire de la cacao-culture leur profession ont eu la joie d’exposer leur chef d’œuvre.

Nul ne peut nier aujourd’hui que cette branche est majoritairement exploitée par la population vieillissante et que les espaces réservés à cette culture sont moins étendus. Une source affirme que le programme cité plus haut qui a été mis sur pied il y a environ 4 ans, a pris en charge la formation de 1600 jeunes qui ont viabilisé de nouveaux espaces, presque 1400 hectares en vue de la production du cacao.

Le secrétaire exécutif du CICC a déclaré à juste titre que « la pérennité de cette filière est fortement compromise du fait du vieillissement irréversible du producteur dont la moyenne d’âge dans l’ensemble des pays producteurs avoisine 60 ans et le verger quant à lui est en moyenne âgé de 50 ans ».

Il ajoute également que le marché du cacao devient de plus en plus fructueux et demande que le produit soit de qualité et que les jeunes doivent prendre la relève.

 

 

 

Les acteurs de la filière avouent que cette filière est à explorer car chacun peut en faire son gagne pain à condition de s’y mettre sérieusement. Malgré de nombreuses difficultés rencontrées sur le terrain, une autre source rapporte que cette filière est porteuse car le prix est passé de 600 à 1600 francs CFA en l’espace d’environ dix ans.

 

Mbou Sop Yann Cyrille.