Stages de vacances, une véritable chasse !

A l'affut des stages de vacances! kalaranet.com

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Les grandes vacances ont débutées il y a un mois déjà, et les villes du Cameroun se sont ainsi retrouvées particulièrement animées par ces enfants et adolescents qui arpentent les rues à longueurs de journées. Malgré la chaleur qui sévit en cette période, aucun d’eux ne recule devant leur objectif principal : avoir assez de sous pour entamer la prochaine année scolaire. Ce sont ces enfants qui se retrouvent obligés d’aider leurs parents pour assurer au moins l’inscription et l’achat des cahiers.Mais d’autres s’attellent à la recherche de stages de vacances.

« Mon père ne pourra pas nous acheter de nouveaux sacs et je ne sais même pas si j’aurai les manuels cette année. Ça fait 5 ans que j’ai le même sac » nous confie l’un d’eux, qui s’en va au CM2. Ils n’ont pas froid aux yeux. Que ce soit du maïs bouilli ou grillé qu’il faut vendre pendant 5 heures en ne recevant que 4 client en une journée, des bars qu’ils faillent laver chaque matin, des beignets, des habits ou des chaussures qu’ils doivent trimbaler avec eux toute la journée à travers la ville pour se faire repérer, ils n’en n’ont pas peur et rien ne les freine. Pourtant, d’autres plutôt chanceux réussissent à dégoter une place au sein de tel ou autres institutions où leur travail consiste à classer tel ou autre dossier, ou à faire la prospection de tels ou autres produits. Pourtant, on se souvient qu’à plusieurs reprises,  l’Etat a essayé de mettre fin à cette situation qui expose davantage ces enfants à l’insécurité, en vain. On les a menacés de confisquer leurs marchandises, cela ne les a pas empêchés de continuer à arpenter les rues à la recherche de clients. Toutefois, les risques sont nombreux, d’autant plus que la menace terroriste s’accentue ;  la  vigilance est  donc de rigueur.  S’il n’est pas question pour ces jeunes gens d’arrêter de continuer à chercher des moyens de survie,  il est du devoir de l’Etat d’amplifier la sécurité dans les quartiers.

Ecrit partiellement par Dona Belibi (Stagiaire)