Whiskies en sachets : la problématique se cristallise au Cameroun
Les whiskies en sachets sont toujours en vente au Cameroun malgré l’interdiction du gouvernement. Tel un sujet à tâtonnement, la problématique que posent la production et la commercialisation des whiskies en sachets au gouvernement camerounais tarde à trouver des solutions. Un problème pourtant mis sur la table des autorités il y’a déjà plus de deux ans.
De nombreux arguments, notamment sanitaires et l’arrimage aux normes d’estampillage des vins et spiritueux, ont poussé le gouvernement du Cameroun à prendre des mesures quant à la production et commercialisation des whiskies en sachet au Cameroun.
Un problème posé depuis le 24 septembre 2014 mais qui tarde encore à se solutionner.
Cependant force est de constater l’omniprésence des Whiskies en sachets dans l’achalandage de nombreuses surfaces commerciales. Face à un moratoire échu depuis le 12 septembre dernier, de deux choses l’une.
Soit c’est un cas de récidive collective, soit les deux ans donnés par le gouvernement n’auront pas pas été suffisant aux opérateurs pour écouler le stock de leur produit et adapter leurs équipements de production à la nouvelle donne. En tout cas les consommateurs eux en profitent.
La situation a notamment poussé le ministre de l’industrie à convoquer une réunion de avec les différents opérateurs du secteur afin de se concerter. Mais encore, notons que des mesures de répression des contrevenants à la mesure prise en 2014 sont, selon des sources internes de ce département, d’ores et déjà mises en place par le gouvernement.
Encore que, La concertation du 20 septembre n’aura pas mis un terme au débat. Toutefois un compte rendu de la rencontre a été transmis au premier ministre.
Cependant c’est un véritable coup dur qui s’annonce dans la communauté des consommateurs, qui avaient pourtant bien accueillie ces produits bon marché, écoulés pour la plupart à 100 Francs CFA le sachet.
La démocratisation d’un produit qui s’était fait une place dans toutes les couches de la société est ainsi appelée à s’éteindre, du moins à retrouver ce qu’on considère comme sa véritable place, sur la table des bourgeois.
Il y a aussi l’aspect sanitaire qu’il faudrait prendre en compte : la vulgarisation à moindre coût des alcools forts pourrait entraîner de grave problème de santé publique
Hervé Atangana.