Karim Wade : la confiscation de ses biens rejetée en France

            Dans l’incident qui devait conduire à la confiscation des biens bancaires et immobiliers de Karim Wade, la justice française ne voit pas de chefs d’accusation à retenir contre le fils de l’ex président sénégalais Abdoulaye Wade.

            C’est à travers Whatsapp que la bonne nouvelle a trouvé Karim Wade au Qatar, pays dans lequel il a trouvé refuge  depuis sa libération le 24 juin dernier, un compte Whatsapp qui a par la suite été illustré par le drapeau sénégalais.

Karim Wade est poursuivi par le Sénégal au plan national et international

Karim Wade en justice contre l’Etat sénégalais

À ce sujet, Karim a repris le communiqué de ses avocats du 26 septembre selon lequel la justice française vient de rejeter les demandes présentées par l’Etat sénégalais pour obtenir la confiscation de ses  avoirs. Il est question des biens qui sont à Paris.

La justice sénégalaise se prévalait de l’arrêt  critiqué de la CREI (Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite), une juridiction d’exception  remise à jour par le président Macky Sall en violation de la Constitution et des conventions internationales signées par le Sénégal.

En effet, la justice sénégalaise a été confrontée à un désaveu soutenu devant le TGI (Tribunal de Grande Instance) de Paris. Un désaveu qui s’ajoute aux déconvenues déjà encaissées devant la cour de justice de la CEDEAO il y a trois ans ou encore devant le Groupe de travail de l’ONU notamment sur la détention arbitraire en 2015.

À ce titre, les avocats de l’intéressé ont rappelé que la décision du TGI de Paris  écarte l’une après l’autre les accusations portées à l’encontre Karim Wade en constatant qu’aucune charge retenue contre lui ne constitue une infraction.  De surcroît, on constate que l’objet officiellement publié par la saisine s’avère moins important que la portée du jugement.

Une décision qui semble donc complètement logique et justifiée car, faute de pertinence, mais qui a bien su se déporter à l’international. Le Sénégal dans le souci de faire appliquer les décisions de sa juridiction, a saisi en 2015 le parquet national financier en France, mais c’était sans envisager une telle tournure.

Hervé Atangana.