CEA, nouvelles orientations pour l’économie du continent

La Commission Economique pour l’Afrique (CEA) a initié une discussion sur le rôle des gouvernements africains dans la transformation de l’économie du continent. La discussion s’est tenue à Yaoundé le 25 novembre 2016.

La CEA, la commission Economique de l'Afrique

La CEA donne de nouvelles orientations pour l’Economie de l’Afrique

La discussion de la CEA réunissait des diplomates, des ministres, des spécialistes de l’économie politique, des chercheurs et étudiants. Elle avait pour but de promouvoir le rôle des Etats africains dans la création d’un environnement à l’industrialisation. La CEA et l’IRIC ont conjointement organisé cet échange sous le prisme de la « Politique industrielle transformatrice pour l’Afrique ».

D’après la CEA, l’Afrique n’est pas structurellement vouée au sous-développement. Au contraire, le continent réunit des critères suffisants pour une industrialisation. L’industrialisation de l’Afrique passera par l’acquisition par les gouvernants d’un « bagage théorique et empirique de ce qui fonctionne dans l’industrialisation ».

La Commission Economique pour l’Afrique conseille aussi les pays africains de s’inspirer de l’expérience de certains pays qui ont émergé ces dernières années à l’instar de la Chine, du Brésil, la Malaisie, la Corée du Sud…

On retient à l’issue de cette discussion que la CEA privilégie certaines politiques industrielles à d’autres. Seules les politiques qui favorisent la promotion de l’industrie émergente sont encouragées.

La Commission Economique pour l’Afrique est convaincu que des politiques industrielles efficaces peuvent être mises en place sur le continent et permettre son industrialisation.

Le rapport issue de cette discussion révèle que le moment était pour propice pour traiter de la question relative aux besoins de la politique industrielle de l’Afrique en général et de la zone Cemac en particulier. En effet, la chute des cours du pétrole et des matières premières oblige ces pays à diversifier leur économie.

Les autoritaires publiques camerounaises invitées à examiner ce rapport se sont dites satisfaites des orientations de la CEA qui sont en conformité avec les orientations de la politique industrielle du pays. Des mesures qui visent l’autonomie de l’industrialisation du Cameroun à travers la transformation des matières premières locales.