Secteur informel nocturne à Yaounde

Le secteur informel se développe à yaounde  – KalaraNet.com – Août 2016

Le secteur informel à yaounde – KalaraNet.com – Août 2016

Le secteur informel occupe une place importante et constitue plus de la moitié des actifs de l’économie au Cameroun selon la deuxième Enquête sur l’Emploi et le Secteur Informel au Cameroun (EESI) 2010, réalisée par l’Institut National de la Satistique.

Cette forme d’économie que certains qualifient d’économies oubliées se fait de plus en plus grandissante et est difficilement quantifiable. Cette croissance est tellement importante qu’elle amène les opérateurs économiques de l’informel à travailler jusque dans la nuit.

Depuis plusieus années déjà, on observe de très grandes activités génératrices de revenus importants qui se développent chaque jour dans le domaine de l’alimentation, de l’habillement et même de la sexualité pour tout âge.

Ces activités ont une très forte influence sur l’économie du pays ainsi que sur son taux de croissance mais qui n’est pourtant pas encadré.

En réalité, pendant que la commune s’attèle en journée à appliquer les lois pour ramener l’ordre dans la ville par des mesures juridiques et légales, le soir, il n’y a pas de dispositions à proprement parler.

Les vendeurs s’installent partout où ils veulent et comme ils veulent sous prétexte qu’il n’y aucun danger ,parlant les forces de maintien de l’ordre.

Dans cette économie qui prospère de jour en jour, l’incivisme se crée. La tendance qui s’observe est que si les mesures prises par l’Etat ne satisfont pas les concernés, ceux-ci vont préférer concentrer leurs activités en soirée ou bien développer leur commerce de manière illicite pendant la journée.

Et à cette offre manifeste dans cette économie, il existe une demande également grandissante et même très ciblée.

 

 

 

Nous n’avons qu’à faire un tour dans les quartiers tels que Nlongkak, Etoudi, Omnisport, Dogpassi, Mbepanda, Akwa (Bafoussam) pour observer et tirer profit pour soi-même dans ces lieux.

Le commerce nocturne devient de plus en plus florissant au Cameroun. Si rien n’est fait maintenant, cette situation pourra engendrer et développer des activités telles que le marché du sexe et du crime.

 

Kévin Djinsu