Gécamines : difficultés d’un fleuron de l’industrie en RDC

Gécamines, fleuron de l’Industrie en RDC montre une lente agonie. Une production en baisse, de grosses dettes, un désintéressement de ses partenaires internationaux le tout dans un contexte politique très instable, Gécamines est au plus mal.

La Gécamines est une entreprise d'Etat de carrières et de mines

La Gécamines est en difficulté en RD Congo

     La Gécamines (Générale des Carrières et des Mines) va droit dans le gouffre au vu de sa situation actuelle.

La société qui soufflait sur sa cinquantième bougie semble complètement à la ramasse.

Une situation que ne semble pas réaliser le président de la structure Albert Yuma Mulimbi.

           

Il faut dire qu’Albert Mulimbi, président de Gécamines depuis cinq ans, endosse de multiples fonctions dont celle de patron des patrons de la République Démocratique du Congo.

Il a fermement défendu son bilan dans « Eco d’Ici », une émission radio très populaire en RD Congo. Il a notamment affirmé que l’entreprise à sa charge, détenue par l’Etat, disposait des moyens de remonter considérablement la pente abrupte qu’elle traverse.

            Une relance qui permettrait de reprendre en main les actifs cuprifères du Katanga avec un nouveau plan de production, il a, bien entendu détailler les articulations de sa stratégie qui consistera dans un premier temps à réduire le personnel. Environ 9000 employés,le personnel de la Gécamines passera à 7000 personnes.

Fermer les filières de la Gécamines non rentables et  établir un plan  sur quatre ans avec 714 millions de dollars d’investissement, ce qui devrait générer 220 millions de dollars.

Il a assuré que «  Les banquiers nous accompagneront pour 200 millions supplémentaires. Enfin, nous sommes en discussions avec des partenaires. Notamment au sujet d’un stock de Zinc qui devrait nous rapporter 300 millions de dollars ».

        Il sera question pour l’entreprise en reconstruction de retrouver des couleurs flamboyantes, bien que dans un contexte peu propice. Mais encore il sera question de dépasser les chiffres précédents.

Avec seulement 25 000 tonnes de cuivre produit en 2016, soit la moitié de l’année 2015, les objectifs fixés par la compagnie sont notamment d’atteindre des productions de 70 000 tonnes en 2017 et 100 000 tonnes en 2018, des objectifs qui n’ont pas convaincu grand monde compte tenu de l’état de délabrement des usines.

Hervé Atangana.