Denis Baupin : une autre plainte pour tentative d’agression sexuelle

Le harcèlement sexuel est  défini par une loi particulaire en France. C’est le fait d’avoir un comportement offensant à connotation sexuelle  envers une personne . Denis Baupin, député écologiste français et ancien vice-président de l’assemblée nationale fait l’objet d’un scandale depuis mai dernier. Il est accusé et poursuivi  par plusieurs femmes pour harcèlement sexuel.

A l’origine, deux  médias français publient  plusieurs témoignages de victimes affirmant avoir été la cible de harcèlement sexuel de la part Baupin. Fait étonnant de ces révélations, on apprend que ces actes de harcèlement datent de plusieurs années.

Denis Baupin au cœur d'un scandale de harcèlement sexuel

Une autre femme porte plainte contre Denis Baupin

Evidemment, Denis Baupin nie ces accusations. D’après son avocat,  il n y a pas lieu ici de parler de harcèlement sexuel. De plus, Baupin compte également engager des poursuites contre ses plaignantes, car celles-ci portent atteinte à son image et à sa réputation.

Plusieurs témoignages ont été enregistrés jusqu’à présent contre Baupin. Tous décrivent le caractère  inapproprié de ce dernier à l’égard des femmes qui se disent victimes de sollicitation sexuelles de la part de ce dernier.

Certaines disent qu’il procédait soit par voie indirecte en  envoyant des SMS à caractère sexuel  « salaces, provocateurs », soit de manière plus directe par des gestes les incitant à l’acte. Ces gestes étaient la plupart du temps accompagnés de violence.

 Interrogé sur ce sujet, des proches collaborateurs du parti des Verts avouent ne pas être surpris par ces témoignages en affirmant que ce comportement de la part de Baupin n’est pas très surprenant.

Quant à  Emmanuelle Cosse, épouse de Baupin,  on se demande si celle-ci avait connaissance des agissements de son mari et si elle a pu le couvrir. Mais elle affirme n’avoir jamais eu connaissance de ces faits et demande que l’affaire soit portée devant la justice.

Denis Baupin  encourt une peine de prison qui peut aller de deux à trois ans et d’une amende de 30.000 à 45.000 euros.

Clovis Mballa.