Alstom décroche un gros contrat de TGV

         1,8 Milliards d’euros, c’est le montant du contrat historique que vient de signer l’entreprise française Alstom avec les Etats-Unis pour la vente de TGV. Ce contrat intervient dans un contexte d’expansion mondiale de la construction de lignes à grande vitesse.

            C’est dans le but de remplacer ses rames en service depuis 16 ans que la compagnie ferroviaire américaine Amtrak a fait une commande de 28 trains de toute nouvelle génération au groupe Français Alstom. L’objectif de cette commande de TGV est de relier la ville de Boston à Washington à partir de New York et Philadelphie. Soit une distance de près de 730 kilomètres. Amtrak veut à travers ce projet faire une augmentation de la capacité des voyageurs, tout en diminuant le temps des trajets, et même l’optimisation des frais liés à l’exploitation.

Alstom décroche un contrat juteux

Alstom signe avec Amtrak pour la livraison de TGV

Vitesse et volume des passagers à la hausse, le pourcentage de passagers sur la ligne à l’issue de ce projet pourrait connaître une augmentation de 35% par rapport à son prédécesseur. Quant à la vitesse du train, elle pourrait commencer à plus de 255 km/h pour atteindre un maximum de 300 km/h

        Ce contrat tombe à pic notamment dans les derniers moments de la campagne présidentielle américaine qui bat son plein dans un pays où la voiture et l’avion restent les moyens de transport les plus prisés. Encore que le développement des infrastructures de transport fait partie des enjeux les plus soutenus de cette campagne. 

            Un contrat qui arrive au bon moment pour l’entreprise française dont l’un des objectifs est l’accroissement de son activité et ce, un an après une cession de neuf milliards sept cents millions d’euros de son pôle d’énergie au conglomérat américain General Electric.

            Au-delà de l’impact dans le secteur des transports, ce contrat serait pourvoyeur d’emplois ; 400 emplois pourraient être générés seulement dans l’Etat de New York, on ne peut donc qu’imaginer ce que ce serait dans les autres Etats.

Hervé Atangana