MENDO ZE organise des concerts en prison

Gervais Mendo Ze en prison - Concert réligieux kalaranet.com

Gervais Mendo Ze en prison – Concert réligieux kalaranet.com

Telle est la punition que Gervais Mendo Ze est apparemment destiné à subir, la perpétuelle humiliation. Ça fait pourtant déjà plusieurs années que celui-ci est incarcéré à la prison centrale de Yaoundé, situé à Nkondengui. L’ex directeur général de la CRTV (cameroon radiotélévision) est en effet accusé d’avoir détourné  un budget de plusieurs millions de francs CFA. Ce n’est donc rien de dire que celui-ci ne cesse de faire le buzz. Peu importe ce qu’il dit ou fait, ça attirera l’attention des medias nationaux, et ceux en masse. De ce fait, ceux-ci à l’odeur alléchée ont accouru  lorsqu’ils ont appris que le professeur organiserait des concerts de musique religieuse en prison. Malgré le fait que celui-ci n’ai reçu en «farotage», qu’un billet de mille francs CFA, il ne s’est pas arrêté, et n’a pas ressenti la moindre gêne que certains espéraient pour lui.

Pourtant  le Pr Mendo Ze a connu la gloire, avec des chants religieux et des titres comme «Assimba». Peu importe ces années d’incarcération qui lui fût infligé, à chaque photo de lui qui apparait dans les journaux il affiche bonne mine. Selon certaines sources l’ex directeur de la CRTV ne cesserait de prodiguer des conseils à ceux qui l’approchent, et même à rire de certaines anecdotes. Il était d’ailleurs sous son «trente un» sur  cette image avec un costume rose bonbon des plus attractifs pour les yeux, et avec évidemment tous les regards braqués sur lui. Mais au lieu de donner la voix aux membres de sa chorale lors d’un concert comme jadis, c’est en pleine cour d’une prison qu’il doit à présent exprimer ses talents. Sur les réseaux sociaux comme Facebook par exemple c’est tout le monde qui donne son avis. Mais la plupart s’indigne devant l’humiliation qu’«un père de famille» se retrouve de nouveau à subir malgré toutes ces années en prison. Certains iraient jusqu’à hisser un drapeau et à scander «relâchez le, vous ne voyez pas qu’il a déjà assez souffert comme ça?»  Et ce genre d’exclamation qu’on peut lire dans les publications des groupes formés sur les réseaux sociaux. Qu’en est-il de la suite de cette affaire? Seule l’avenir pourra nous le dire.

Ecrit partiellement par Dona Belibi