Eau potable au Cameroun, un problème
Doutes sur la potabilité positive de l’eau – KalaraNet.com – Août 2016
« L’ eau c’est la vie ». Ce slogan a été utilisé pendant des dizaines d’année par la défunte SNEC. Toutes ses affiches portaient ce message : l’eau c’est vraiment la vie.
Aujourd’hui peut-on affirmer sans risque de se tromper que l’eau que nous consommons signifie toujours la vie ? Est-elle toujours potable ?
La plupart d‘entre nous connaissent, tel qu’on le leur a appris à l’école primaire, qu’une eau potable est incolore, inodore et sans saveur.
Si on s’en tient à cette définition, nous serons portés à dire qu’aujourd’hui tout ce qui nous est présenté comme eau à boire ne pourrait ne pas respecter les qualités dites d’une eau potable.
L’eau qui sort de nos robinets dans certains coins de la ville de Yaoundé est loin d’être incolore. Nul ne peut nier que l’eau de nos robinets est boueuse, parfois accompagnée d’une odeur pas agréable.
Aujourd’hui, l’avènement des châteaux d’eau a eu pour corrollaire, la prolifération des puits aménagés appelés par certains, à tort ou à raison « forages ». L’eau de la plupart de ces puits est-elle bien traitée ? Est-elle potable ?
Toujours est-il que l’eau de ces dits forages est vendue à des riverains à des prix plus ou moins exorbitants en fonction des quartiers. 10 litres à 25 francs.
Aujourd’hui, il suffit de se procurer un appareil destiné à sceller les sachets pour ensacher de l’eau. Ces sachets d’eau qui pullulent dans nos rues, proviennent ils de ces puits aménagés ? Leur potabilité est-elle garantie ? C’est l’analyse dans un laboratoire de quelques gouttes de cette eau qui nous le dirait.
Les lieux réservés pour le conditionnement de ces eaux sont-ils salubres ? À en croire une image d’un des lieux de conditionnement des eaux en sachets, qui a circulé sur les réseaux sociaux il y a quelques mois, on hésiterait à les consommer.
Mbou Sop Yann Cyrille.
