Yasmina Reza : prix Renaudot 2016

Cette année, le Renaudot vient de couronné Yasmina Reza pour son œuvre « Babylone ». Cette année, Yasmina Reza était la favorite du concours. Ce Renaudot est pour la dramaturge, sa première vraie consécration littéraire. Son prix lui a été remis jeudi 3 novembre 2016.

Yasmina Reza est une écrivaine de renommée internationale

Yasmina Reza, lauréate du prix Renaudot 2016 pour « Babylone »

Yasmina Reza est une célèbre auteure de renommée internationale. « Babylone » est son troisième roman après « Adam Haberberg » et « Heureux les heureux ».

Elle a également écrit de nombreuses pièces de théâtre et des scénarios adaptés au cinéma à l’instar de « Bella Figura » mis en scène par Thomas Ostermeier, grand metteur en scène allemand.

Elle atteint une renommée internationale et se fait connaître du grand public en 1994 avec la pièce « Art » qui sera adapté dans une trentaine de langues.

Pièce qui lui vaut deux molières, dont celui du meilleur auteur. En 1998, elle est récompensée d’un Tony Award. Sa pièce « Le Dieu du carnage » a également été adaptée au cinéma dans « Carnage » de Roman Polanski.

Dans son roman « Babylone » comme dans tous ses romans, Yasmina Reza bouscule les codes du roman et explore avec une lucidité noire les faiblesses humaines. Dès ses débuts et ses premiers exploits, elle avait fait comprendre qu’elle serait sans pitié avec l’espèce humaine.

Fidèle à ce programme, l’humanité est à bout de nerfs dans l’œuvre de Yasmina Reza. Ses personnages sont constamment survoltés, excessifs, à fleur de peau et à tout instant au bord de l’explosion.

L’œuvre de Reza est comparée à une « cocotte-minute », un laboratoire intime où avec une méticulosité de chimiste sadique, elle fait exploser ses personnages sous pression. « Babylone » n’échappe donc pas à cette tradition.

Avec « Babylone » publié aux éditions Flammarion, Yasmina Reza succède à Delphine de Vigan, lauréate du prix Renaudot 2015 pour son roman « D’après une histoire vraie » publié aux éditions Lattès.

Clovis Mballa.