Travaux publics : les chantiers surpeuplés de Yaoundé

Des travaux publics abondent dans la ville de Yaoundé. Un tour dans la ville de Yaoundé, au lieu-dit « Mvog Atangana Mballa », le premier constat à faire est que les populations de ce quartier croisent le fer avec les engins de la société responsable des travaux sur les différentes places désertes de ce carrefour.         

la population croise le fer avec les engins de travaux publics

La population cohabite avec les travaux publics dans la ville de Yaoundé

  Croiser le fer avec des engins de chantier, c’est le quotidien de plusieurs commerçants du marché de Mvog Atangana Mballa, ce depuis le début des travaux de réfection de ce carrefour populaire, par une entreprise de travaux publics de la place.

Entre pelle-chargeuse et rouleau compresseur en passant par des tractopelles, on se demande bien comment se retrouver dans les tas de bétons armés et de sable qui tapissent les ruelles du marché.

 

  Les commerçants par contre, eux semblent bien se retrouver dans ce chantier surpeuplé, se mêlant avec finesse aux ouvriers et ingénieurs à l’œuvre.

Comment ne pas croquer du béton quand on cuisine une viande tout-droit sortie de cet amalgame de matériaux de construction et produit vivriers. Une fois de plus, seul les commerçants de ce marché ont la réponse.

 Cependant il est important de penser sécurité dans des circonstances pareilles.

Si jusqu’à présent aucun incident particulier n’est à déplorer dans ce chantier, il est important de garder en vue une telle éventualité, notamment si ce désordre continue.

  À peine les a-t-on chassés de leur emplacement pour benner un camion de gravier, que ces derniers regagnent leurs places respectives quelques minutes plus tard.

Lors d’un tour dans le marché ce vendredi 21 octobre 2016, c’est à, à peine trois mètres de distance qu’une vendeuse d’okok regarde une pelle creuser un caniveau sans s’inquiéter.

C’est à en croire qu’elle a le corps plus solide qu’un éventuel bloc de béton susceptible de là cogner par mégarde. Encore non loin de là, c’est un pousseur qui fait la fille derrière un camion de gravier, tendance suicidaire ou inconscience ? On se le demande.

Hervé Atangana.