Syrie victime d’une attaque chimique

La Syrie ciblée par une attaque au Chlore

des victimes d’une arme chimique en Syrie

Un médecin et un secouriste témoignent qu’un hélicoptère est suspecter d’avoir déposé des barils de gaz contenant du chlore dans le nord de la Syrie.Près de 30 individus ont été affecté par l’attaque, qui a eu lieu en Saraqeb dans la province de l’Idlib. Les présumés suspects ne sont pas encore connus.

Les deux parties dans la guerre civile de Syrie qui ont été accusés cependant nient les faits d’utilisation de cette substance  chimique.

Le Dr. Abdel AZIZ Bareeh, un travailleur à Saraqeb, a déclaré à la chaine BBC que  deux barils de gaz halogène ont été déchargés dans la ville lundi. «  Nous savons qu’il s’agit de chlore parce que nous avons été frappés par ce gaz dans le passé et nous sommes familiers avec son odeur et les symptômes.[…] Nous avons 28 cas confirmés en majorité des femmes et des enfants ».

Tant de questions se pose sur la situation de la Syrie, qu’est ce qu’il reste de ce pays après cinq ans de guerre ?

La porte parole pour la Défense Civile en Syrie a informé la presse que 33 personnes ont déjà été affectées par l’attaque. L’organisation bénévole des travailleurs secouristes a déclaré qu’elle suspectait que les tines pourraient bien contenir du chlore mais ne pouvait le confirmer.

Le chlore est un produit chimique à usage industrielle .Utilisé comme arme ,elle est bannis par la convention d’interdiction des armes chimiques. Les symptômes typiques du chlore sont les brûlures des yeux, irritation de la peau, difficultés respiratoires, les écumes de sang qui sortent de la bouche.

 

 

 

En 2013, la chaîne BBC a trouvé des preuves évidentes suggérant que les habitants de Saraqeb étaient exposés aux attaques chimiques orchestrées par le gouvernement, ce qui a été démenti par les autorités.

La descente faite par l’hélico  lundi est suspecté d’être l’un des incidents meurtriers de l’armée Russe. D’autant plus que sa campagne aérienne a débuté en septembre dernier .Cependant les auteurs de ce méfait restent inconnus.

 

Josée Tchouabeh