Syndicat national des médecins privés : tenue de l’assemblée générale

Le syndicat national des médecins privés a tenu un conclave ce samedi 26 novembre 2016 à Douala. L’occasion pour le bureau exécutif de cette organisation de dresser le bilan et de se pencher sur les défis qui l’attendent pour la nouvelle année.

Le docteur Jules Ndjebet, président du bureau exécutif du Syndicat national des médecins privés

Assemblée générale du syndicat national des médecins privés

Le Synamec ( Syndicat des médecins privés du Cameroun ) a tenu son assemblée générale ordinaire à Douala.

C’était l’occasion pour cette organisation de faire le point sur les actions menées par le bureau exécutif.

Pour le docteur Jules Ndjebet, président du bureau exécutif du Synamec, les batailles qui attendent les médecins sont « ardues et nécessitent l’adhésion de tous ».

Le docteur Jules Ndjebet est également revenu sur les actions menées par le syndicat pendant son mandat. La bataille la plus remarquable reste la consolidation de la nouvelle grille tarifaire auprès des partenaires tels que les compagnies d’assurance.

Le syndicat a également mis sur pied une revue bimestrielle dénommée « Quoi de neuf Docteur » destinée essentiellement à sensibiliser la population.

A ce bilan, il faut ajouter la fermeture de certains centres de santé qui ne répondaient pas aux critères d’éthique et de déontologie médicale.

De plus, le Synamec a régulièrement organisé des tables rondes et des séances de travail organisées avec la collaboration des différents partenaires que sont les compagnies d’assurance et l’administration fiscale.

Le syndicat national des médecins privés a aussi mis sur pied un comité de gestion des litiges dont les membres étaient issus à la fois du Synamec, de l’Onmc et aussi des représentants du collège des médecins conseils.

Cependant, d’après le docteur Jules Ndjebet, l’action du Synamec connaît encore quelques limites. La grande difficulté étant l’absence de couverture sanitaire pour la majorité de la population camerounaise. L’accès aux soins reste encore difficile pour la majorité des camerounais.

Ce sont sur ses insuffisances qu’il faut plus s’atteler avoue le docteur Jules Ndjebet, qui appelle à une participation massive du grand nombre. Il veut rassembler le maximum de médecins au sein du Synamec et pourquoi ne pas intégrer les médecins régis par la Fonction publique.

 Le syndicat national des médecins privés veut en finir avec l’exercice illégal de la médecine et de la médecine clandestine. L’un des défis à relever du Synamec est de faciliter et d’encourager l’accès à la formation continue.