Robot et greffe de reins

Se faire opérer par un robot n’est plus une fiction, Il y a quelques jours, le 21 août dernier, le CHU de Toulouse réalisait deux greffes de rein sur des patients atteints d’obésité, un exploit réalisé avec le concours d’un robot.

Appareil à partir duquel le chirurgien contrôle Da Vinci

Le robot capable de pratiquer des opérations

Les robots, il faut dire que ces derniers sont de plus en plus présents dans notre quotidien. Encore que la robotique trouve un grand usage dans la médecine, plus précisément dans la chirurgie.

Des usages qui ont de nombreux effets positifs postopératoires. Les opérations robot-assistées, permettraient aux patients de moins souffrir après l’opération, en plus d’éviter les complications.

« Da Vinci » c’est le nom du robot utilisé dans les blocs du CHU de Toulouse. Ce dernier avait déjà donné de très bons résultats dans des opérations précédentes, il a donc récidivé sur deux patients obèses lors d’une greffe rénale.

Une première en Europe, l’opération effectuée par Da Vinci, ce robot à la pointe de la technologie fut un grand succès. Cela représente un début très prometteur pour les opérations robot-assistées. Mais le risque n’est pas complètement écarté. « Les obèses sévères ou morbides présentent environ 40% de risque supplémentaire de complication postopératoire » indiquait le Docteur Doumec ayant manipulé le robot lors de l’opération.

Cependant, la manipulation avec un robot est bien plus précise et permet notamment de limiter les incisions qui s’avèrent souvent plus compliquées chez les personnes en surpoids, mais avec le robot, une incision de 4 centimètres aura suffi.

« Da Vinci », un robot au top de la technologie, son utilité a donc bien été prouvée lors de cette opération. Encore que, la composition du système est censée assurer au chirurgien un contrôle total sur ce qu’il est entrain de faire. Un principe assez simple, le chirurgien n’a juste qu’a prendre place sur la console et placer sa tête en avant d’une binoculaire qui lui donner une vue en haute définition et en trois dimension du champ opératoire, le reste se fait à l’aide d’un joystick qui permet au praticien d’utiliser les objets à distance. Des objets interchangeables qui retranscrivent à la perfection les mouvements du chirurgien.

Hervé Atangana