Rentrée scolaire 2016/2017 : la tension monte

Recrutement dans les établissements, achats de fournitures scolaires ou encore recherche de financement pour les études, telles sont les nombreuses questions qui animent le quotidien des parents à quelques jours de la rentrée scolaire. Un petit tour dans les rues de Yaoundé et on le comprend bien vite.

La rentrée scolaire est une période stressante

La préparation de la rentrée scolaire toujours sous tension

« Mon fils a été renvoyé, et je ne sais même pas encore où il va fréquenter l’année prochaine » déclarait madame Hortense A. ,une habitante de la ville de Yaoundé et parent de 3 élèves, elle n’est malheureusement pas la seule dans cette situation.

Un tour dans les lycées et les collèges de la place, et vous le réaliserez vous-même. Des files d’attente qui n’en finissent pas, pour cause, tout le monde a besoin d’une place pour son ou ses enfants. Mais malheureusement tout le monde ne peut être retenu. Et les arguments ne manquent pas pour faire intégrer sa progéniture dans un lycée. Le légendaire « tchoko » existe malheureusement toujours. « Ils m’ont demandé 75 000 » c’est ce qu’ajoutait dame Hortense A. dans notre conversation, en tout cas cet acte de corruption à la peau dure.

Les librairies grandement achalandées aussi manquent encore cruellement de clients. Dans une librairie de la place à peine deux clients perdus dans les méandres de la discussion des prix et sur le nombre de livres. Si les éditions changent presque chaque année, les prix eux tendent toujours à augmenter, ce qui n’arrange pas les affaires de nombreux parents. Solution, à défaut de s’offrir des livres neufs, il y a toujours le bon vieux « poteau » pourquoi ne pas échanger ses anciens livres, en tout cas plusieurs parents l’auront compris.

Qui a dit que l’argent ne faisait pas le bonheur ? Certainement pas les parents. Et surtout dans cette période de préparation de la rentrée . Tous les moyens sont bons pour trouver de l’argent. De tontines, en passant par les salaires et les crédits scolaires les parents se laissent aller au moyen le plus accessible.

 

Hervé  Atangana