Yuriko Koike : première femme à diriger Tokyo

Yuriko Koike gagne les élections et promet du bonheur

Yuriko Koike , le nouveau gouverneur de Tokyo

Son prédécesseur, Yoichi Masuzoe, démissionnaire et accusé pour une affaire de détournement des fonds politiques, en juin.À la dernière élection figure une femme Yuriko Koike .

Candidate indépendante, elle remporte les élections avec 44% des voix, ce scrutin est particulièrement marqué par le taux de participationdes habitants, spécialement de la gente féminine car nous avons assisté à peu d’élection où les femmes sont plus engagées que les hommes.

 

C’est ainsi que Yuriko koike devient la première femme à diriger la capitale japonaise.

La conservatrice Yuriko koike est d’une sensibilité remarquable sur les questions qui concernent l’écologie, une nationaliste et une partisane des femmes en politique.

Yuriko a largement remporté les voies aux élections du 31 juillet au poste de gouverneur de Tokyo .

Dû aux polémiques qu’ont soulevé les trois derniers gouverneurs et leurs affaire liées aux détournements des fond publics, elle s’est fixée l’objectif de regagner la confiance de ses habitants et a déclaré une fois élue : « Je veux regagner la confiance des Tokyoïtes ».

Mme Koike, 64 ans, a mené campagne sur le thème d’une « grande réforme de Tokyo ». Elle a notamment défendu une augmentation des places en crèche pour une ville qui en manque cruellement. « Je suis persuadée qu’une politique au profit des femmes bénéficiera à Tokyo et lui apportera du bonheur », estime-t-elle.

Nous notons que le nouveau gouverneur a un parcours vraiment impressionnant car elle est diplômée de l’Université du Caire donc elle parle couramment l’arabe.

 

 

 

Elle a été présentatrice télé, ensuite est devenue ministre de l’environnement  puis de là, ministre de la Défense.

Elle aura éveillé les consciences par les motivations de sa campagne qui prônent la femme en politique, s’agit-il d’une nouvelle ère vers une république plus démocratique ,où les femmes ne sont plus reléguées au second plan mais participent aussi aux grandes décisions du pays ? Le temps nous le dira.

Josée Tchouabeh