Musique moyen de revendication des femmes

Coco Argenté dans son clip vidéo - Fallait pas !

Coco Argenté dans son clip vidéo – Fallait pas !

La  musique, œuvre de l’esprit peut aussi être pris comme un instrument de revendication. C’est ainsi que, dans la musique féminine camerounaise, la femme utilise son micro comme arme de revendication, d’affirmation eu égard d’une domination vigoureuse de sexe masculin. En effet, plongé dans une sphère contemporaine où la femme veut s’égaler à l’homme, tout moyen est acceptable dès qu’il peut permettre à s’affirmer. Les dès sont donc jetés ; les gladiatrices sont relâchées ; les discours ne se font plus seulement dans les plénières parlementaires, les conversations ne s’arrêtent plus qu’autours des verres ; mais sur des scènes musicales, avec un micro. La musique devient Delors une machine de révolution redoutable face à une imposition « NATURELLE » de l’homme. Cependant, sur quelle thématique se fondent ces productions spirituelles ? Cette revendication se fait t- elle sans conséquences ? Dans la sphère géographique africaine en générale, et camerounaise en particulier comment est-il possible que cette bataille soit fructueuse ?

Les philosophes allemands Karl Marx et Friedrich Engels en 1848, disaient dans Le Manifeste du Parti Communiste que « le bourgeois voit dans sa femme un simple instrument de production ». En transposant la société occidentale du XIXème  siècle dans le contexte actuel africain et camerounais, on comprend aisément que la femme est le lieu de satisfaction sexuelle de l’homme. Sa fonction principale est de satisfaire son Hercule qui doit aller affronter les épreuves à lui soumis par le peuple. Nous pouvons donc comprendre pourquoi le « j’ai envie de… » D’une Athéna de la musique camerounaise satisfait la majeur partie de la population féminine. En ceci qu’elle se positionne non pas comme celle là qui doit toujours servir les intérêts sexuel de son male, mais qu’elle aussi elle doit être satisfaite de ce dernier.

Gaël Yondou Djeukoua