Mode 237 : jusqu’où vont les filles?
Les filles et la mode au Cameroun!
Au Cameroun, les effets de la mondialisation se font ressentir dans tous les domaines de la vie. Le domaine vestimentaire lui aussi est dans le bain. Les filles se permettent donc toutes les folies créatives pour suivre la mode et suivre le fashion mouvement.
On ne peut que rester bouche B face à la pléthore d’agencement vestimentaire arboré par les filles dans nos grandes villes. Un vendredi soir, le centre-ville de Yaoundé est presque comme un arc en ciel. Entre couleurs flashie et rayonnantes, et modèles digne des créateur de mode italiens, on peut dire que les filles ne manquent pas d’inspiration. Mais quelles sont réellement leurs motivations. Question posée à mon amie Passy, elle me dit sans hésiter que c’est juste être original. En tout cas pour ce qui est d’être originales ces modes le sont vraiment.
Expression de la personnalité ou juste effet de masse ?… les filles ne se retiennent plus sur les couleurs. Elles mettent aisément des t-shirts rouges avec des pantalons Bleu, ou encore des robes vertes avec des collants orange. Les Lunettes de soleil avec montures colorée sont aussi de la partie, on en trouve à tous les gouts et de toutes les couleurs. De quoi donnée des regards flambant. De toutes les façons, pour ma part l’originalité est au rendez-vous. Pour ce qui est des modèles de vêtements c’est encore du classique, mais cette fois un peu plus osé. Robes, jupes, pantalons auxquels s’ajoutent petites culottes, collant et mini haut. En tout cas un accoutrement venu tout droit des plages de Miami. .
Ajoutons encore le style destroy. Elles n’hésitent pas à chopper les ciseaux pour faire des coupes par ci, par là. Elles se sentent à l’aise avec les cuisses et les genoux en l’air. De quoi faire fantasmer tous les regards curieux. En mode destroy il est nécessaire de relever que ce ne sont pas seulement les bas qui reçoivent des coups de ciseaux. Même les robes et les hauts y passent.
Passons aux chaussures, les étales et les boutiques de chaussures ne manquent pas dans nos rues et dans nos marchés. Avec des articles à toutes les bourses, elles s’en donnent à cœur joie et selon leurs envies. Entre tennis basses et model timberland, les choix sont vite fait. Ce ne sont pas les vendeurs de chaussures qui nous dirons le contraire. Dans la même mouvance, on admettra aussi un peu de suivisme. Si ces styles se propagent aussi vite c’est surement par influence des unes sur les autres. On relèvera par exemple qu’elles sont de plus en plus nombreuse qui se font tatouer sur des partie visibles. Juste pour suivre la mode ? Je ne crois pas, peut être autre chose qui sait ? Je ne suis pas bien placé pour vous en parler.
Mais au fond, retrouver nos sœur avec un bon vieux Kaba cellulaire ou une jupe plissée ne serait pas de tout refus, au contraire, elle regagneraient en estimes pour ceux qui voient en elles les futures mères de leurs enfants.
Hervé Atangana
