Lutte contre le trafic de drogue : le Cameroun épaulé par l’UE et le Japon

Aux grands maux, les grands moyens. Dans le cadre de sa lutte contre le trafic de drogue à travers les aéroports, le Cameroun a reçu un coup de pouce important de l’Union européenne et du Japon.      

La Lutte contre le trafic de drogue au Cameroun est soutenue par l'UE et le Japon

Intensification de la lutte contre le trafic de drogue dans les aéroports au Cameroun

Le coup de pouce reçu par le Cameroun dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue à travers les aéroports consiste en l’installation de deux cellules anti-trafics dans les aéroports.

Yaoundé et Douala, sont les deux villes concernées par cette mesure en ce sens qu’elles possèdent les aéroports les plus importants du pays. L’inauguration de ces cellules s’est faite le 6 octobre dernier.

Ces dernières sont cofinancées par l’Union Européenne à travers le « Airport communication Protect » (AIRCOP) et par le Japon. La principale mission de ces cellules et de lutter efficacement contre le trafic de drogue et de toutes autres activités illicites dans les aéroports suscités.

À peine installer, les résultats de ces cellules commencent à tomber. Selon la délégation de l’UE au Cameroun, ces cellules auraient déjà permis d’intercepter des quantités importantes de produits illicites dont 14 kg de cocaïne, 48 kg de tramadol, 550 kg de khat et même une cargaison de médicaments contrefaits.

En plus des écailles de pangolin, de l’ivoire et même des devises étrangères (euros et dollars). Un résultat qui laisse entrevoir le volume du trafic illicite dont est victime le Cameroun.

Un trafic qui a plus d’une fois été dévoilé à l’étranger. Quand on pense à l’incident de septembre dernier. La douane française avait en effet fait l’annonce officielle d’une saisie importante de 51 kg de méthamphétamine à l’aéroport de Roissy Charles De Gaulle, en provenance du Cameroun.

Une cargaison importante qui n’était pas destinée à la France, mais à la Malaisie, et conditionnée dans des boites contenant des plastiques supposés être des céréales. De quoi présager un avenir plutôt lugubre pour les éventuels trafiquants de drogue en transit par le Cameroun.

Hervé Atangana.