Francis Bozizé est rentré en Centrafrique

Un gros risque, c’est ce qu’a pris Francis Bozizé en regagnant la Centrafrique. Sous le coup d’un mandat d’arrêt international, le fils de l’ex président s’est risqué à effectuer une visite dans la capitale centrafricaine, ou il a bien entendu été arrêté.

<em>Jean Francis Bozizé rentre en RCA</em>

Jean Francis Bozizé

Ce qu’a fait Francis, n’est pas très diffèrent que de se jeter en plein dans la gueule du loup. Délivré le 1er mai 2014 par la justice centrafricaine, le mandat d’arrêt courant contre le Fils de l’ex président centrafricain a bien entendu toujours effet. Oubli ou simple ignorance, Francis Bozizé vient d’en faire les frais.

De nombreux chefs d’accusation commis entre 2003 et 2013 sont retenus contre ce dernier, entre torture, détournement des deniers publics, association de malfaiteur et même assassinat. C’est à bord d’un vol de la compagnie Kenyan Airways en provenance de Paris que l’inculpé a regagné le 3 août dernier, le gouffre qui était tendu contre lui depuis 2ans.

Un retour assez flamboyant, à peine 48 heures après son débarquement et après concertations avec ses proches. C’est accompagné de son avocat qu’il débarque dans les locaux de la mission des Nations Unies pour la Centrafrique, ou se tenait une réunion entre le parti fondé par son père et la division politique de l’ONU en RCA aventure ou simple tentation, on se pose la question, en tout cas, on dira qu’il s’est rendu tout simplement.

C’est assez aisément qu’il a été arrêté par les forces onusiennes qui l’ont directement conduit à la section recherche et investigation de Bangui. Il a retrouvé la liberté provisoire quatre jours après cette arrestation. Francis Bozizé se serait installé chez sa belle-famille dans un quartier de la capitale, il faut dire que celui qui s’est installé dans la banlieue parisienne en France il y a près de 3 ans après la chute de son père, rencontre de gros problèmes financiers depuis le blocage de ses comptes.

Bozizé fils a notamment affiché l’ambition de gagner la présidence du Kwa Na Kwa (KNK), parti fondé par son père.

Hervé Atangana