Insalubrité résistante des grandes villes

Des marres d’eau, des herbes, des tas d’ordures ménagères et même de toute autre nature, souvent à l’arrière des habitations et même devant. C’est à quoi ressemble le quotidien dans de nombreux quartiers de certaines grandes villes camerounaises. La conséquence de cela est bien évidement une insalubrité criarde. Si l’environnement ne peut se plaindre de cela, les habitants de ces environnements insalubres eux ne sont pas épargné par ses conséquences.

L'insalubrité tend à se réduire dans les grandes agglomérations

Insalubrité dans les grandes villes

Les principales conséquences de l’insalubrité sont bien entendu les maladies. Si celles-ci sont parfois négligées, elles s’avèrent bien aussi grave les une que les autres. Io faut dire qu’une marre d’eau qui semble tout à fait anodine peut s’avérer extrêmement dangereuse. Mais l’observation semble montrer que ce danger n’est plus considéré par les habitants de nos grandes métropoles. Pour quelles raisons ? Un simple coup d’œil dans nos rigoles et on a la réponse.

On sait tous que les moustiques, principaux agents vecteurs du paludisme, adorent l’humidité et bien entendu les flaques d’eau d’ailleurs bien trop souvent négligées. D’autres maladies telles que le choléra ou encore la bilharziose peuvent êtres transmise à travers ces eaux usées. On se souvient notamment de l’épidémie de choléra de 2010, qui n’a vraisemblablement pas sensibilisé les citadins.

La mauvaise gestion des eaux usées n’est qu’un cas parmi d’autres. En se penchant sur le cas des ordures ménagères, causes majeures de l’insalubrité, force est de constater qu’elles ont des conséquences tout aussi graves et peuvent aussi bien entrainer de nombreux troubles sanitaires que ceux énumérés plus haut.

Je ne suis pas un professionnel de la santé, mais les fait parlent d’eux même, entre mouches et odeurs nauséabondes vous aurez tôt fait de comprendre ce dont il est question. Comme quoi l’entreprise Hygiène et Salubrité du Cameroun à elle seule ne suffit plus pour contenir l’invasion des ordures ménagères, de quoi sonner une fois de plus la sonnette d’alarme.

À quelques semaines de l’ouverture de la CAN féminine, les camerounais ne voudraient certainement pas faire face à une critique internationale sur l’environnement dans lequel ils vivent. La propreté étant bien plus qu’une affaire personnelle, elle doit, dans le contexte actuel, interpeller toutes les couches de la société.

Un esprit sain, ne peut surement pas survivre dans un environnement malsain.

 

Hervé Atangana