Election présidentielle au Gabon : le vote

Election présidentielle au Gabon : le compte à rebours a commencé. C’est plus de 625 000 électeurs qui étaient attendus aux urnes ce samedi 27 août pour élire le nouveau président du Gabon. Dix candidats en lice. Il faut dire que si Ali Bongo, le Président sortant fait figure de grand favoris dans ce scrutin, l’ancien président de la commission de l’union africaine et porte flambeau de l’opposition, Jean Ping, compte bien lui mettre des bâtons dans les roues et les huit autres candidats en feront sûrement autant. Le vote promet d’être serré

Les citoyens appelés à voter pour l'élection présidentielle au Gabon

Election présidentielle au Gabon : les gabonais appelés aux urnes

C’est un scrutin à un seul tour qui a commencé dès le début de la matinée de samedi 27 Août. Si certains bureaux de vote ont accusé du retard, d’autres ont ouvert de bonne heure pour accueillir les électeurs. Mais force est de constater la timidité des votants qui se sont bien fait attendre. Peut-être pour des raisons sociales, vu que ce sont les vacances et de surcroît un samedi, en tout cas les candidats eux ont bien su montrer l’’exemple.
C’est en costume cravate que le président sortant Ali Bongo Ondimba a voté en milieu de journée, après quelques bousculades dans une école du centre-ville de Libreville. Plutôt décontracté et confiant, après son vote c’était séance selfies et poignées de mains avec quelques militants venus eux aussi voter. Une ambiance calme et sereine, mais importante tout de même pour l’avenir des gabonais et des gabonaise.

Dans le même temps, c’est aussi dans le calme et une grande sérénité que le principal adversaire d’Ali Bongo a accompli son devoir de citoyen. Ce dernier a voté en matinée dans une école. Sans cacher sa confiance et sa détermination de gagner le scrutin, ses propos le montrent bien « je suis très heureux d’avoir voté ici, et nous nous préparons à célébrer la victoire ».
Bien que sous tension, le scrutin s’est bien déroulé d’une manière générale, les votes se sont arrêtés à 18h.

Hervé Atangana