Décret anti immigration de Trump : Obama sort de sa réserve et dénonce

La polémique autour du décret anti immigration de Donald Trump n’a laissé personne indifférent. La planète entière a dénoncé ce projet de bannir les ressortissants de sept pays à majorité musulmane à fouler le sol américain y compris les réfugiés. Barack Obama est quant à lui sorti de sa réserve dix jours après son départ de Washington pour également dénoncer le décret anti immigration de Trump.

Le décret anti immigration de Trump est dénoncé par des manifestations dans le monde entier

Barack Obama sort de sa réserve et dénonce le décret anti immigration de Trump

C’est par la voix de son de son porte-parole que l’ancien locataire de la Maison Blanche est sorti de sa réserve.

Lui qui avait fait comprendre qu’il s’éloignerait de la vie politique n’a pas eu d’autre choix que de dénoncer le projet de son successeur Donald Trump.

 Il a appelé les américains à manifester contre ce décret et à lutter pour la défense de la démocratie.

Kevin Lewis, porte-parole de Barack Obama a indiqué dans un communiqué que le président Obama se félicitait « du niveau de mobilisation » dans le pays.

Dans ce communiqué, Kevin Lewis déclarait que « Le fait que les citoyens exercent leur droit constitutionnel d’assemblée, de mobilisation et de se faire entendre par leurs élus correspond à ce que nous voulons voir lorsque les valeurs américaines sont en jeu ».

Kevin Lewis a ajouté que le président Obama est fondamentalement en désaccord avec le fait de discriminer des individus en raison de leur croyance ou de leur religion.

Lors de son discours d’adieu, Barack Obama avait annoncé qu’il se tiendrait à l’écart du débat politique, exception faite si certaines lignes rouges étaient franchies.

Lors de sa conférence de presse du 18 janvier, il avait énoncé les critères susceptibles de lui faire sortir de sa réserve. « La discrimination systématique, les obstacles au droit de vote, les tendances visant à faire taire les voix discordantes ou la presse ou encore l’idée d’exclure des enfants qui ont grandi ici et qui sont, à tous égards, des enfants américains».