David Hamilton sort de son silence après les insinuations de Flavie Flament

Sur le plateau de Thierry Ardisson, Flavie Flament est revenu sur son livre « La consolation » paru le 19 octobre 2016. Dans son ouvrage, l’animatrice raconte avoir fait l’objet d’abus sexuels de la part d’un photographe de renommée internationale. Et même si elle n’a pas donné le nom de ce photographe, tout laisse à penser qu’il s’agirait de David Hamilton. Ce qui n’a pas plus à ce dernier.

David Hamilton s'indigne contre les propos à son encontre

David Hamilton réagit aux insinuations de Flavie Flament

Flavie Flament aurait été abusée sexuellement à l’âge de 13 ans par un photographe dont elle a préféré taire l’identité pour deux raisons : la première parce que le délai de prescription de son action en justice est dépassé.

Les faits ayant eu lieu alors qu’elle avait 13 ans, la loi lui accordait jusqu’à 38 ans le droit de porter plainte. Elle est âgée aujourd’hui de 42 ans.

La seconde raison de son silence est le risque de diffamation. Elle a déclaré à Thierry Ardisson que révéler le nom de son bourreau lui exposerait à des poursuites pour diffamation.

Mais Thierry Ardisson lors de cette émission ne s’est pas fait prier pour révéler le nom du photographe en question. Même si le nom a été bipé au montage, le journaliste a déclaré qu’ « il a aujourd’hui 83 ans… ».

David Hamilton est bien âgé de 83 ans et s’est dit indigné par ces propos. Selon le site belge SudInfo, le photographe qui a eu connaissances des propos diffamatoires à son encontre a exprimé son mécontentement. il a notamment affirmé ne pas être l’auteur des comportements criminels qui lui sont imputés

Rappelant que l’ouvrage de Flavie Flament est un roman donc une œuvre de fiction, il serait présomptueux pour les journalistes de s’avancer sur la véracité des propos diffamatoires dont il fait l’objet dans ledit roman.

David Hamilton a également déploré « l’absence totale de respect » face au principe de présomption d’innocence dont il bénéficie dans cette affaire. Il a manifesté son indignation à l’endroit de ces journalistes qui s’érigent en « juges ou procureurs de la rumeur ».

Tout en affirmant ne pas être la cible des propos de Flavie Flament, le photographe se réserve le droit d’engager une action en réparation pour atteinte à son honneur et à sa réputation.

Clovis Mballa.