Cyril Ramaphosa : favori à la succession de Jacob Zuma à la tête de l’ANC

   Le soutien que vient de recevoir le vice-président de l’ANC dans sa course à la tête du parti au pouvoir est de taille. Cyril Ramaphosa se présente comme favoris à la succession de Jacob Zuma.

Cyril Ramaphosa a le soutien du syndicat des mineurs pour le poste de chef du parti au pouvoir en Afrique du Sud

Cyril Ramaphosa, favori à la succession de Jacob Zuma à la tête de l’ANC

  En effet, Monsieur Ramaphosa s’est adjugé la confiance du syndicat des mineurs, un soutient presque suffisant pour faire de lui le principal favori à la tête du parti au pouvoir et bien entendu à la tête de l’Etat.

C’est donc une fin d’année 2017 mouvementée qui attend l’ANC et même l’Afrique du sud car, à cet horizon se pointe le congrès de l’ANC qui visera à désigner son nouveau président.

           

C’est inéluctablement que celui qui prendra les rênes de ce parti, aura de très grandes chances d’accéder à la magistrature suprême à l’échéance électorale de 2019. Cependant c’est un duel de haute envergure qui s’annonce entre le favori, l’actuel Vice-président de Jacob Zuma, Cyril Ramaphosa et Dlamini Zuma.

Mais le soutien reçu par Ramaphosa éloigne très vite le doute. En tant que premier secrétaire général de l’histoire du Syndicat des mineurs, il a tôt fait de recevoir leur soutien.

Toutefois, notons que ses rivaux ne comptent pas lui laisser la tâche facile, notamment Dlamini Zuma, présidente de la commission de l’Union Africaine (UA) qui peut compter sur l’organisation des jeunes de l’ANC, une coalition à ne pas négliger.

Cependant, on craint que l’histoire se répète pour Cyril Ramaphosa. Il y a 20 ans, Cyril Ramaphosa, adulé à travers ses succès syndicaux et de ses actions dans la lutte anti apartheid, était considéré par Nelson Mandela comme son digne successeur.

Mais la politique Sud-africaine en a décidé autrement. Il s’est vu devancé au poste de président de l’ANC par Thabo Mbeki qui prenait les rênes du parti en 1997 et la tête de l’Etat deux ans après.

Cyril Ramaphosa pourra bien entendu compter sur l’expérience qu’il a acquis durant toutes ces années  Les arguments ne manquent pour celui qui s’est reconverti en PDG de MTN avant de virer en politique pour occuper le poste de Vice-Président de l’ANC depuis 2012.

L’issu de la bataille entre Dlamini Zuma et Cyril Ramaphosa passe par la côte qu’ils auront auprès du congrès des syndicats, plus importante organisation sud-africaine en la matière. 21 syndicats y sont affiliés avec plus de 2 millions de travailleurs. C’est donc une guerre interne qui s’annonce au sein de l’ANC, on espère juste qu’elle ne conduira pas à l’explosion du parti.

Hervé Atangana.