Colombie : accord de paix signé Etat et FARC

L’accord de paix en Colombie qui a été signé est l’événement le plus mémorable qu’a connu la nation colombienne depuis des dizaines d’années. C’est par une signature historique et une poignée de mains que L’État colombien et les FARC ont entériné un accord de paix avec les FARC (Forces Armées Révolutionnaires de Colombie).

<em>Le chef d'État de Colombie et le leader Farcs</em>

Un accord de paix signé en Colombie

Le 26 septembre 2016, c’est très certainement l’une des dates les plus mémorables que connaîtra la Colombie. En effet la Colombien a signé en cette date un accord de paix avec la principale guérilla du pays, c’est à cet effet la fin d’un conflit interne qui dure depuis plus de 50 ans. Une cérémonie historique assistée par de nombreux chef d’État et personnalités. C’est tout de blancs vêtus et en guise de paix que Juan Manuel Santos président de la Colombie et Rodrigo Londonio alias Timochenko, commandant en chef de la guérilla ont apposé leurs signatures sur l’accord de paix. Un stylo très spécial fait à l’aide d’une balle a été l’outil de leurs signatures dans cette cérémonie placée sous le signe du blanc et devant plus de 2.500 invités.

Des invités tous aussi spéciaux les uns que les autres, ont été témoins de l’un des fait les plus touchants de l’événement. C’est le pardon demandé par le commandant en chef de la guérilla aux familles des victimes. « Pardon à toutes les familles des victimes » demandait Radrigo Londonio devant toute l’assemblée.

Timochenko a notamment salué « une nouvelle ère de réconciliation et de construction de paix ». Un spectacle à la hauteur de l’événement qui a été agrémenté par une escadrille d’avion au-dessus de Carthagène. Une escadrille qui a fait l’objet d’une blague par Timochenko, qui déclare que les avions vont et viennent « saluer la paix et pas avec des bombes ». Une blague que le président de la République a saluée en souriant avant de prendre la parole en lançant « plus de guerre ! Plus de guerre ! ». Il salue en plus la décision des FARC de changer les armes pour les votes, avant de signer par la suite le document de 297 pages.

À terme, quinze chefs d’État latino-américain ont assisté à la cérémonie inédite. À commencer pas le Cubain Raoul Castro dont le pays était l’hôte des négociations qui ont abouti le 24 août dernier à cet accord de paix avec les FARC, sous les regards de la Norvège, du Venezuela et même du Chili. Tout pour présager un avenir meilleur pour les Colombiens.

Hervé Atangana