Budget 2017 : Paul Biya fixe ses priorités
Paul Biya – Président du Cameroun oriente le budget 2017
Déjà exécuté à plus de 55%, le Budget d’investissement public tend à aller vers les objectifs fixé par le chef de l’Etat l’an dernier. Entre exécution des projets structurants et la gestion des problèmes de sécurité, les bases semblent posées et en bon train. Mais encore, il est déjà nécessaire de se pencher sur la suite et l’évolution des objectifs, surtout dans un pays qui se veut émergent à l’horizon 2035. Pour cela, le président de la république a tôt fait d’exprimer ses priorités pour l’année 2017.
C’est à travers une circulaire qu’il a signé jeudi le 28 juillet 2016 que le Président de la République camerounaise a fixé les priorités budgétaires pour l’année à venir. Celles-ci concernent trois projets et plans particuliers.
Le premier étant la poursuite de la mise en œuvre du plan d’urgence triennal. Ce dernier visant notamment à la création d’un important nombre d’emplois dans la période entre 2015 et 2017 soit un peu plus de 35000 emplois, dans le but de résorber le chômage qui devient presque un fléau. Cela dans le but d’accélérer la croissance économique et les conditions de vie des populations camerounaises. Ce dernier affecte de nombreux secteurs, tels que l’agriculture, la santé, l’immobilier et les infrastructures routières sur toute l’étendue du territoire. Le montant alloué à l’exécution de ce plan ayant été fixé à 925 milliards de Francs CFA.
La seconde priorité du Chef de l’Etat dans ce budget se tourne vers les préparatifs de la CAN de football 2019. Plus axé sur la construction et l’aménagement des infrastructures qui accueilleront la compétition. L’Etat camerounais a pour objectifs dans ces préparatifs de se doter de 5 stades flambant neufs dans plusieurs villes du pays. Ce qui passe par la rénovation de certains stades tels que le stade omnisport Ahmadou Ahidjo, le stade omnisport de Douala, le stade de Limbé, celui de Bafoussam et le stade Paul Biya d’Olembe à Yaoundé.
La troisième de ces priorités étant l’opérationalisation du Plan d’urgence Spécial Jeunes et l’encadrement des populations des régions affectées par l’insécurité transfrontalière. Au vu des récents événements on peut dire que le premier volet de cette troisième priorité est bien en phase d’exécution. Un exemple palpable de son application est le Don de 500 000 ordinateurs aux étudiants camerounais pour le compte de l’année 2016-2016. Pour ce qui des populations des régions affectées par l’insécurité transfrontalières, un dispositif sécuritaire particulier doit être mis en place ainsi que des mesures de réimplantation des déplacés et réfugiés, une gestion de la santé et de leur nutrition.
Hervé Atangana
