BICEC : 50 milliards ont disparu

Détournement de milliards à la BICEC

Des milliards de Francs Cfa détrounés à la BICEC

  Environs 50 Milliards, c’est la somme déficitaire des comptes de la Banque Internationale du Cameroun pour l’Epargne en le Crédit (BICEC). Un déficit qui a commencé à se faire ressentir il y’a bien plus de 12 ans. De quoi inquiéter les clients de la BICEC.

On peut dire trop tard, quand on connait les dénouements toujours controversés des cas de détournement fréquents observés au Cameroun. Cela en devient presque banal de détourner des milliards. Encore plus que c’est une banque qui en est victime. Mais bon, comme dit le célèbre dicton : « La chèvre broute où elle est attachée ». Les cerveaux de cette malversation s’en sont donc donnés à cœur joie, sans se retenir de se servir dans les comptes du deuxième groupe bancaire en France. Une fourberie de plus de 12 ans, assez de temps pour soutirer plus 50 milliards à l’insu des dirigeants.

Mais à travers un communiqué rendu public, la BICEC a tenu à rassurer ses clients sur cette affaire. Dans la magouille, des ex employés entre autre l’ex-Directeur Général Adjoint de la Banque, un expert comptable et deux autres employés. Si la Banque International du Cameroun pour l’Epargne et le Crédit (BICEC) ne s’est pas exprimée sur les procédures judiciaires en cours, elle a bien porté plainte au près de la justice camerounaise qui a mis aux arrêts les principaux concernés. La banque rassure donc ses clients de sa confiance et de sa crédibilité.

Comme toujours, le cas présent n’as pas manqué de défrayer la chronique, et de remettre sur le table tous ces anciens dossiers ayant le même sujet. Mais encore est t’il que on se poserait la question avec un peu de curiosité de savoir comment une somme aussi vertigineuse à pu s’échapper pendant tout ce temps sans alerter les responsables de l’institution financière ? Mais encore rien de bien surprenant quand, on connait toutes l’ingéniosité des gestionnaires de la finance et de surcroît quant ils sont des camerounais. En tout cas, espère t’on que leur séjour dans les cellules de la prison de New Bell à Douala leur servira de leçon.

Hervé Atangana